Présidentielle algérienne : 120 postulants à la candidature
L’Autorité nationale indépendante des élections en Algérie (ANIE) a annoncé, dimanche, que 120 postulants à la candidature pour l’élection présidentielle du 12 décembre ont procédé, jusqu’au mercredi dernier, au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles.
La même source, citée par l’agence de presse « APS », a précisé que parmi les postulants au prochain scrutin présidentiel figurent l’ancien chef de gouvernement et président du parti Talaïe El Hourriyet, Ali Benflis, Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbal, Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina et Belkacem Sahli, président de l’Alliance nationale républicaine (ANR), ainsi que Azzedine Mihoubi, secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND).
L’ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, se présente, lui, en qualité de candidat indépendant.
D’après la loi organique relative au régime électoral, les candidats à la présidentielle sont obligés de présenter cinquante mille signatures individuelles au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale.
Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas avec un nombre minimal de signatures exigées pour chacune des wilayas d’au moins 1.200.
La déclaration de candidature à la Présidence de la République résulte du dépôt, par le candidat lui-même, d’une demande d’enregistrement auprès du président de l’ANIE, stipule la loi, qui exige la nationalité algérienne d’origine pour le candidat, devant être également titulaire d’un diplôme universitaire ou d’un diplôme équivalent.
D’après le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, l’opération de révision exceptionnelle des listes électorales, qui a commencé le 22 septembre et pris fin dimanche, conformément au décret présidentiel portant convocation du corps électoral en vue de l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, a permis l’inscription de 128.000 nouveaux électeurs sur les listes électorales recensés jusqu’à samedi.
Dans ce cadre, quelque 500.000 agents encadreront le scrutin présidentiel sous l’autorité directe de l’ANIE, qui est investie de « la charge de préparer les élections, les organiser, les gérer et les superviser, et ce, dès le début de l’opération d’inscription sur les listes électorales et leur révision, ainsi que la préparation de l’opération électorale, le vote, le dépouillement ».