Prison locale Ait Melloul 1: la mère du détenu « I.H » a été reçue à deux reprises au siège de la DGAPR
La Délégation Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion (DGAPR) a démenti les allégations contenues dans une vidéo publiée sur un site électronique par la mère du détenu « I.H », incarcéré à la prison locale Ait Melloul 1, qui prétend n’avoir été reçue par aucun responsable lorsqu’elle s’est rendue à l’administration centrale pour formuler une requête relative au transfert de son fils à la prison locale de Tiznit.
Dans une mise au point, la DGAPR affirme que la concernée a été reçue au siège de l’administration centrale à deux reprises, d’abord en date du 21 janvier 2022, et ensuite le 6 avril 2022, expliquant que lors de ces deux visites, la mère du détenu avait présenté une requête pour le transfert de son fils soit à la prison locale de Tiznit soit à celle de Bouizakarne.
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Sa doléance rejetée, la concernée a été informée que la durée de la peine que doit purger son fils ne permet pas son transfert à la prison locale de Tiznit et que de toutes les façons, au vu de sa mauvaise conduite au sein de l’établissement et des multiples infractions dont il s’est rendu coupable, il ne pourrait être transféré à aucun autre pénitencier tant qu’il n’a pas fait preuve de bonne conduite et de respect du règlement intérieur de l’établissement, précise la Délégation.
La même source fait observer, en outre, que le détenu en question est un récidiviste puisqu’il a été écroué à sept reprises pour des actes criminels relatifs au vol, menace à l’aide d’une arme, viol et tentative de viol, constitution d’une bande criminelle, attentat à la pudeur avec violence, possession d’armes et leur utilisation pour la menace dans des circonstances susceptibles de mettre en danger la sécurité des personnes et des biens, en plus d’autres actes se rapportant à l’ivresse publique, l’enlèvement, la séquestration et la profération de la menace de commettre un délit.
« Tous ces éléments montrent que les allégations contenues dans ledit enregistrement vidéo sont dénuées de tout fondement« , conclut la DGAPR.
Avec MAP