Prix des moutons de l’Aïd Al Adha inaccessible : la gestion gouvernementale décriée

La gestion des prix des moutons pour l’Aïd Al Adha au Maroc par le gouvernement d’Akhannouch est fortement critiquée pour son caractère chaotique. Les consommateurs sont indignés par les prix exorbitants observés sur les marchés locaux, remettant en question l’efficacité des régulations en vigueur et les mesures destinées à stabiliser le marché. Les accusations de spéculation, ainsi que la présence d’intermédiaires sans scrupules et de données inexactes, alimentent la controverse et exacerbent les tensions politiques et sociales au sein du pays.

La vente des moutons destinés au sacrifice de l’Aïd Al Adha fait l’objet de vives critiques, en raison des prix excessivement élevés pratiqués sur les marchés locaux. Les marocains expriment leur mécontentement face à ces tarifs jugés prohibitifs. Cependant, cette situation soulève des questions sur l’efficacité des régulations en place et sur les mesures nécessaires pour stabiliser les prix et assurer un marché équitable.

En effet, le gouvernement d’Akhannouch a géré les ventes de l’Aïd Al-Adha dans des conditions jugées « catastrophiques », provoquant une vague d’indignation. Le pouvoir exécutif, qui s’est penché pour la première fois sur la question depuis les festivités, continue de pâtir de son incapacité à imposer des contrôles stricts pour lutter contre la spéculation extrême et la multiplication des « chenaka », ces fameux intermédiaires sans pitié, qui dictent leur loi à tout le monde, et qui ont entraîné une flambée des prix à des niveaux sans précédent, au point que les sacrifices sont devenus inaccessibles. Ainsi, le Ministère de l’Agriculture a été le premier à faire l’objet d’accusations.

Lire aussi : Nomination de nouveaux consuls généraux

De plus, le ministère en question aurait transmis des données inexactes quant au nombre de bêtes du pays ainsi qu’au besoin d’importation d’ovins. Il est à noter que les subventions à l’importation d’ovins consenties aux grands éleveurs n’ont pas produit les effets attendus.

La part de responsabilité du secteur agricole apparaît clairement, puisque les responsables concernés n’ont pas entrepris toutes les actions nécessaires pour réguler les marchés aux bestiaux. Toutefois, Mohammed Sadiki, le ministre de tutelle, avait tenu à garantir aux Marocains que l’offre dépasse la demande et que les prix resteront raisonnables.

Cependant, ses propos ont provoqué de vives polémiques au sein du Parlement, de l’opinion publique et du gouvernement, qui subit le contrecoup de la crise. En effet, Mohammed Sadiki a affirmé à maintes reprises les mesures prises par le gouvernement visant à assurer la régularité de l’approvisionnement sur le marché national.

A ce jour, les citoyens, les militants des consommateurs et les parlementaires dénoncent les importateurs. Il n’y a pas eu de justification probante de la part du gouvernement pour justifier la disparité constatée entre le prix d’achat de ces bêtes et leur prix de vente constaté sur les lieux pendant la durée de l’Aïd Al-Adha.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page