Protection de l’environnement: Guterres alerte sur le « coût de l’inaction »
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a mis en garde contre le « coût de l’inaction » en matière de protection de l’environnement et de restauration des écosystèmes.
“L’inaction coûte trop cher. En revanche, une action rapide et efficace pour protéger l’environnement est judicieuse d’un point de vue économique”, a-t-il indiqué dans un message à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement célébrée le 6 juin.
Il a relevé que chaque dollar investi dans la restauration des écosystèmes engendre jusqu’à 30 dollars de retombées économiques.
« L’humanité est tributaire des terres. Or partout dans le monde, un mélange toxique de pollution, de chaos climatique et de décimation de la biodiversité est en train de transformer des terres saines en déserts et des écosystèmes florissants en zones mortes« , a-t-il déploré, notant qu’à cause de cette situation, le développement durable est compromis.
Le chef de l’ONU a estimé qu’il est temps de « briser ce cercle vicieux », appelant les pays à honorer tous leurs engagements en matière de restauration des terres et des écosystèmes dégradés et appliquer intégralement le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal.
Adopté par 196 États membres en 2022, ce cadre mondial pour la biodiversité vise à restaurer les écosystèmes tout en créant des emplois, en renforçant la résilience et en stimulant le développement durable.
Le haut responsable onusien a, en outre, indiqué que les pays du monde doivent utiliser leurs nouveaux plans d’action nationaux pour le climat pour définir les moyens de mettre un terme à la déforestation et inverser la tendance d’ici à 2030, soulignant la nécessité d’augmenter fortement les financements visant à aider les pays en développement à s’adapter aux phénomènes météorologiques violents, à protéger la nature et à favoriser le développement durable.
La Journée mondiale de l’environnement est célébrée cette année sous le thème « Restauration des terres, désertification et résilience face à la sécheresse« .
Avec MAP