Protection de la Mer Méditerranée: Lancement à Washington d’un partenariat tripartite Maroc-France-Monaco
Un partenariat réunissant le Maroc, la France et la Principauté de Monaco avec pour objectif d’assurer une meilleure protection de la Mer Méditerranée face aux aléas des changements climatiques a été annoncé, jeudi à Washington dans le cadre de la 3è édition de la Conférence sur les océans, qui se tient les 15 et 16 courant dans la capitale fédérale US.
« Il s’agit aujourd’hui du lancement du partenariat pour la Méditerranée » qui s’assigne pour objectif d’intégrer les programmes de protection du pourtour méditerranéen, a souligné Mme Hakima El Haite, ministre déléguée chargée de l’Environnement et envoyée spéciale pour la mobilisation de la COP22, dans une déclaration à la presse.
Mme El Haite a fait cette déclaration à l’issue d’une réunion de haut niveau sur « le Plan Méditerranée pour une croissance bleue », organisée par la Présidence de la COP21, et à laquelle ont pris part les ministres de l’Environnement de plusieurs pays méditerranéens tels que la Turquie, la Libye, Malte, La Palestine, l’Italie, l’Espagne et l’Egypte, ainsi que l’Union européenne.
La ministre a également indiqué que ce partenariat se veut une « plateforme de débats » qui va permettre de fixer les objectifs pour le bassin méditerranéen et d’échanger les bonnes pratiques en matière de protection de cette mer qui demeure, a-t-elle mis en garde, « vulnérable » face à l’impact des changements climatiques.
La responsable marocaine a, en outre, fait observer que cette « coalition » entre le Maroc, la France et la Principauté de Monaco est à même de créer des passerelles de communication et de permettre une gestion intégrée de l’ensemble des programmes dédiés à la protection de la biodiversité et la richesse de la mer méditerranéenne.
Dans une déclaration similaire, Ségolène Royal, Présidente de la COP21, a indiqué que le partenariat pour le pourtour de la Méditerranée va se renforcer pour lutter notamment contre les pollutions d’origine plastique et chimique, soulignant que l’objectif est de trouver « les règles de développement durable » et de protéger « ce berceau de la Méditerranée qui relie l’Europe et l’Afrique ».