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Publicité en ligne : Google condamné à verser 76 millions d’euros à une start-up belge

Le géant américain Google a été condamné par la justice belge à verser 76 millions d’euros à la start-up Proxistore, sur fond d’un litige commercial sur la publicité en ligne.

Un juge du tribunal de l’entreprise du Brabant wallon a aussi ordonné la saisie du montant sur le compte bancaire irlandais du groupe dans le cadre du litige commercial opposant les deux parties, rapportent lundi les médias locaux.

Le 12 février dernier, Google, déjà dans les tribunaux contre cette même start-up active dans la publicité en ligne, pour d’autres motifs, a bloqué « sans raison » certaines campagnes publicitaires de la petite entreprise. Le géant américain aurait déjà agi de la sorte le 1er février.

Le blocage cumulé a duré 76 heures et la start-up a saisi alors la justice en urgence, en exigeant la reprise du service et le paiement de 76 millions d’euros (un million d’astreintes par heure de blocage).

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Comme lors du précédent incident, onze jours auparavant, la justice a donné raison à Proxistore et accordé, cette fois, la procédure de saisie conservatoire en urgence. Cette missive, envoyée jeudi dernier, ordonne de bloquer ladite somme sur le compte Citibank de Google Irland Limited, la société mère européenne du groupe étant basée à Dublin.

A ce stade, le ministère irlandais de la Justice n’a toujours pas accusé réception de l’ordonnance, relève la presse belge, ajoutant que la banque est tenue, en un premier temps, de bloquer le compte irlandais de Google et de sécuriser 76 millions d’euros avant de libérer le solde. Si la firme américaine ne verse pas la somme due à Proxistore (et en l’absence d’un recours valide), l’argent sera automatiquement versé à la start-up belge dans les quatorze jours.

Pour sa part, Google a dénoncé une « action unilatérale » et estimé que Proxistore “n’a pas payé les factures dues dans les délais impartis”, ce que conteste la firme belge, qui accuse le géant de la tech d' »abus de position dominante » et affirme qu’elle est obligée de passer par les services de Google, car « il n’y a plus de concurrents ».

Avec MAP

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