Pour Pyongyang, Donald Trump est « mentalement dérangé »
La Corée du Nord a accusé le président américain Donald Trump d’être « irrémédiablement dérangé mentalement« , une attaque très personnelle avant sa première visite en Asie en tant que chef d’Etat dans un contexte de tensions autour des ambitions nucléaires nord-coréennes.
M. Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un ont échangé insultes et menaces belliqueuses ces derniers mois, ravivant les craintes de conflit sur la péninsule. Le chef de la Maison Blanche a menacé de déchaîner sur Pyongyang « le feu et la colère« , déclarant à l’Assemblée générale de l’ONU que Washington « détruirait totalement la Corée du Nord » s’il était amené à se défendre ou à défendre ses alliés. Dans le même discours, M. Trump avait qualifié le numéro un nord-coréen « d’homme fusée » alors que la Corée du Nord a testé plusieurs missiles susceptibles en apparence d’atteindre une bonne partie du sol américain. « Gâteux« , avait rétorqué le Nord-Coréen.
Le président américain est attendu en Asie au cours du weekend et l’agence officielle KCNA s’en est prise mardi soir « à la rhétorique belliqueuse et irresponsable » du « maître de l’invective« . « Il a absolument besoin de médicaments pour guérir ses désordres psychiques« , ajoute l’agence. Washington a déployé près de la péninsule des équipements militaires stratégiques, dont des bombardiers et des porte-avions, à la suite du sixième essai nucléaire nord-coréen du 3 septembre qui a également valu à Pyongyang un huitième train de sanctions de l’ONU.
KCNA présente les sanctions comme « des efforts désespérés » qui n’auront aucun effet et les discours de M. Trump comme « des symptômes hystériques spasmodiques« . Le président américain a « révélé au monde sa vraie nature de maniaque de la guerre nucléaire et a été diagnostiqué comme étant +irrémédiablement dérangé mentalement+« . La tournée de M. Trump le conduira au Japon, en Corée du Sud, en Chine, au Vietnam et aux Philippines, mais tous les regards seront braqués sur son message pour Pyongyang.
AFP