La qualité de l’enseignement passe par des programmes développés et un rôle essentiel des enseignants
La qualité de l’enseignement, comme objectif majeur de la réforme, passe par l’élaboration de programmes développés et sérieux, avec l’implication de l’ensemble des parties concernées, sans oublier le rôle essentiel des enseignants, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Hassad.
Répondant à des questions orales devant la chambre des Conseillers, M. Hassad s’est engagé à assurer les conditions propices au travail dans le secteur de l’enseignement, en termes de formation et d’infrastructure, autre entres, faisant part de son ambition de voir s’améliorer l’évaluation des rapports internationaux concernant le système éducatif national.
Evoquant le monde rural, M. Hassad a fait état d’un développement en matière des structures d’éducation, précisant que le nombre de collèges et passé de 570 en 2007 à 850 en 2017, alors que les lycées qualifiants ont connu une hausse de 140 à 330 durant la même période.
Le ministre a également souligné que 5.000 écoles primaires et 13.000 annexes se trouvent dans le milieu rural, mettant l’accent sur l’importance de multiplier ce nombre afin d’éviter l’encombrement des classes et de développer le transport.
Le développement enregistré reste insuffisant, a-t-il relevé, assurant que le ministère se penche actuellement sur la recherche des solutions aux problèmes que connait ce secteur dans le monde rural, notamment au niveau du primaire.