Quand Modern Diplomacy parle du Sahara « Occidental »

CE QUE JE PENSE

La question soulevée par l’article « Appeler cela le Sahara occidental résout-il quelque chose ? » publié par Modern Diplomacy le 15 août, mérite une réponse qui va au-delà des simples jeux de mots et s’ancre dans la réalité historique, politique et diplomatique du Maroc.

En effet, le choix des termes dans cette bataille sémantique n’est pas anodin ; il façonne les perceptions et influence les narratifs internationaux autour d’un territoire dont la marocanité est indiscutable. Pourtant, l’article suggère que certains persistent à se raccrocher à un vocabulaire obsolète, nostalgique d’une époque révolue, celle d’un « Sahara espagnol », niant ainsi l’évolution qui a vu ce territoire retrouver sa place légitime au sein du Royaume. Lorsque certains continuent d’utiliser le terme « Sahara occidental« , ils ne font que perpétuer un narratif colonial déconnecté de la réalité contemporaine. Ce nom, autrefois utilisé pour désigner un territoire sous occupation, est aujourd’hui dénué de sens dans le contexte d’un Maroc souverain, maître de son destin. Parler de « Sahara occidental » revient à ignorer la légitimité historique du Maroc sur cette région, une légitimité qui s’est renforcée au fil des décennies grâce à des efforts diplomatiques constants et à une gestion inclusive et visionnaire.

L’article évoque l’impasse internationale qui perdure depuis plus de 40 ans, mais met en lumière une vérité essentielle : le soutien à la prétendue République arabe sahraouie démocratique (RASD) s’effrite de manière irréversible. Cette entité, construite sur des bases fragiles et artificielles, voit aujourd’hui ses partisans s’éloigner, prenant conscience que le projet d’autonomie, proposé par le Maroc en 2007, est la seule voie viable vers une paix durable. Ce plan, qui offre aux populations locales la gestion de leurs affaires dans le cadre d’une souveraineté marocaine inébranlable, est de plus en plus perçu comme la solution pragmatique et pacifique par la communauté internationale.

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D’ailleurs, comme mentionné par l’article, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 31 pays ont désormais ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla, en reconnaissance claire de la légitimité du Maroc sur son Sahara. Ces ouvertures ne sont pas de simples gestes diplomatiques ; elles sont les signes tangibles d’un basculement global vers la reconnaissance de la réalité marocaine. Chaque nouveau consulat est une déclaration de soutien à une solution qui garantit la stabilité et le développement de la région, et qui met définitivement en échec les aspirations illusoires du Polisario.

La reconnaissance américaine : Un point de basculement historique

La reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara a marqué un véritable tournant géopolitique majeur dans ce dossier. Cette décision, prise par l’administration Trump, en décembre 2020, a été bien plus qu’un simple geste diplomatique. Elle a redéfini les contours du débat international en brisant des décennies de neutralité supposée, une neutralité qui n’avait fait que prolonger une impasse stérile. Par ce soutien explicite à la solution marocaine, les États-Unis ont précipité une reconfiguration des alliances et des positions, plaçant le Maroc au centre d’une nouvelle dynamique diplomatique où la reconnaissance de la réalité sur le terrain devient inévitable.

Dans ce sens, la France, en déclarant récemment que « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine« , ne fait que confirmer cette nouvelle réalité. Cette dynamique, qui voit des pays comme l’Espagne et le Royaume-Uni réévaluer leur position, démontre que la solution marocaine gagne en légitimité et en soutien à travers le monde. Aussi l’Europe, autrefois hésitante, semble-t-elle, aujourd’hui, prête à embrasser cette solution, reconnaissant qu’elle est la clé d’une paix durable et d’une stabilité régionale.

Sur un autre volet, l’article souligne à juste titre l’ampleur des projets d’infrastructure en cours au Sahara, notamment le port de Dakhla, qui s’annonce comme un futur hub stratégique pour le commerce entre l’Afrique subsaharienne et le reste du monde. Ces investissements massifs, qui s’élèvent à plus d’un milliard de dollars, ne sont pas de simples vitrines de développement ; ils sont les pierres angulaires d’une transformation régionale profonde qui va redéfinir le commerce et les échanges à travers l’Afrique subsaharienne. Ainsi le Maroc, loin de se contenter de consolider sa position stratégique, construit un avenir où les bénéfices de cette transformation seront partagés par tous les habitants de la région et crée une nouvelle réalité économique et sociale pour les habitants du Sahara.

Ce n’est plus donc un Sahara marginalisé, mais un territoire en pleine renaissance, qui se prépare à jouer un rôle central dans l’économie africaine et mondiale. Le Maroc, par sa vision à long terme et son engagement pour le développement inclusif, transforme ce territoire en un modèle de réussite, un exemple à suivre pour d’autres régions en quête de stabilité et de prospérité.

Les réfugiés sahraouis : Une triste manipulation politique

L’article aborde également la question poignante des réfugiés sahraouis, ces 175.000 anciens résidents du territoire qui vivent dans des camps insalubres, prisonniers d’un jeu politique cruel orchestré par le Polisario. Ces populations, utilisées comme monnaie d’échange dans un conflit dont elles sont les premières victimes, méritent mieux qu’une vie d’errance et de désespoir. Or, le Maroc, par son approche de développement inclusif et son plan d’autonomie, offre une voie de réconciliation et de retour à une vie digne. Ce plan n’est pas seulement une solution pour le territoire, c’est une solution pour les hommes et les femmes qui y vivent, une promesse d’avenir meilleur pour ceux qui ont longtemps été oubliés. C’est une voie vers la réintégration dans une société qui avance, prospère et embrasse son avenir avec confiance.

En conclusion, cet article, bien qu’il soulève des questions pertinentes, manque l’essentiel : le Sahara n’est plus une simple question d’appellation, ni une relique d’un conflit passé. C’est un territoire en pleine renaissance, un territoire dont l’avenir est entre de bonnes mains sous la souveraineté marocaine. Il est clair que le plan d’autonomie proposé par le Maroc est la solution la plus réaliste et la plus juste pour l’ensemble des habitants de la région car il est non seulement un modèle de gestion régionale, mais aussi un exemple pour d’autres régions en conflit à travers le monde.

De fait, l’article souligne que le Maroc, par sa vision et ses actions, montre que la paix, la stabilité et le développement sont indissociables, et que l’intégrité territoriale est le pilier fondamental de cette équation. Ce n’est qu’en reconnaissant cette réalité que la communauté internationale pourra véritablement contribuer à la paix et à la stabilité durables dans cette région stratégique.

Le Sahara marocain est une réalité incontestable, et son avenir, sous la direction éclairée du Royaume, s’annonce radieux.

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