Question du Sahara: La France appelle à un “retrait complet” de Guergarat
La France s’est félicitée, mardi au siège de l’Onu à New York, de la “dynamique positive” et du “nouvel élan” qui imprime actuellement le dossier du Sahara à la faveur des “actions positives” récentes, appelant à un “retrait complet” de la zone de Guergarat afin de pouvoir avancer sur le processus politique.
“Nous avons constaté un nouvel élan, et une dynamique positive qui se profilent, ainsi que des actions positives qui ont été prises, et qui permettent de nourrir ce nouvel élan”, a déclaré à la presse l’ambassadeur de France à l’Onu, François Delattre, peu avant des consultations à huis clos du Conseil des sécurité sur la Minurso.
Cependant, a poursuivi le diplomate français, “il y a une question qu’il faut résoudre, à savoir celle de Guergarat”.
« Oui » un retrait du Polisario de cette région, a tenu à préciser le diplomate français en réponse à un journaliste.
Réitérant l’appel du Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, contenu dans son rapport du 10 avril sur la question du Sahara, M. Delattre a appelé à un “retrait total” de la zone de Guergarat, afin de “clore ce chapitre et avancer sur le processus politique”, soulignant la nécessité de “résoudre cette question le plus tôt possible”.
M. Delattre a, à cet égard, insisté sur le besoin de “relancer le processus de négociations”, formulant le soutien de son pays aux efforts du chef de l’Onu dans ce sens.
À noter que ces consultations interviennent deux jours avant le vote sur le renouvellement du mandat de la mission onusienne au Sahara, Minurso, prévu le 27 courant.
À ce sujet, M. Delattre a souligné la nécessité de “renouveler (le mandat de) la mission lors du vote prévu jeudi”, appelant les quinze membres du Conseil à “s’unir dans une approche constructive pour que nous puissions aller de l’avant sur cette question importante”.
Et l’ambassadeur de rassurer qu’“il y a aujourd’hui une vraie dynamique positive au sein du Conseil de sécurité, une vraie convergence, et une unité croissante des membres du Conseil autour des lignes (…) que je viens d’esquisser”.