Rabat : des bus écologiques à l’horizon 2018
Dès 2018, des bus hybrides dotés de technologies moins polluantes sillonneront les rues de la capitale. C’est ce qu’a affirmé, samedi, le président du Conseil de la commune de Rabat, Mohamed Sadiki.
Intervenant lors d’un colloque sur « Ville intelligente : Quelles opportunités et quelles expériences face aux défis urbains », initié dans le cadre du 11ème Festival du Printemps Agdal-Ryad, M. Sadiki a souligné que la ville de Rabat vit, depuis 2014, au rythme d’un méga projet de modernisation.
Pour ses transports en commun en bus urbains, Rabat opte résolument pour la variante hybride avec moteur diesel et électrique.
Les premiers bus hydrides de nouvelle génération ont commencé à faire leur apparition, l’an dernier, à Marrakech en phase avec la COP22. Ces bus disposent de deux sources d’énergie : carburant diesel et électricité. Ils offrent donc la possibilité de pouvoir rouler en silence avec une réduction importante dans la consommation en carburant.
Avec la mise en circulation de bus hybrides (diesel/électricité), Rabat ambitionne de réduire à près de 70% les émissions de substances nocives dans les transports publics car la consommation du diesel diminuerait elle aussi du même pourcentage.
Selon le directeur général de la SIE, Ahmed Baroudia, l’enjeu est d’abord climatique, dans la mesure où le transport électrique contribuera à réduire la dépendance du pays par rapport au pétrole, et permettra aux villes marocaines d’améliorer la qualité de l’air grâce à la réduction du taux de pollution.
Pour rappel, à l’occasion de la visite du roi Mohammed VI en Chine, le Maroc a signé un accord, en 2016, destiné au financement d’une unité industrielle de production de bus électriques «made in Morocco » de dernière génération au Maroc, entre la Banque Centrale Populaire en partenariat avec l’industriel chinois Yangtse Ltd. et la Société d’Investissements Energétiques (SIE), portant sur un montant de 1,2 milliard de dirhams.
C.O