Rabat-Salé-Kénitra: lancement à Tamesna du service de transport scolaire
La ville de Tamesna s’est dotée vendredi du service de transport scolaire, avec pour objectif de réduire les indicateurs de décrochage scolaire.
Lancée lors d’une visite de terrain du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports Chakib Benmoussa au lycée collégial Thami Zemmouri, en compagnie notamment du Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, gouverneur de la préfecture de Rabat, Mohamed Yacoubi et du président du Conseil de la région, Rachid El Abdi, cette initiative qui sera élargi à l’ensemble des établissements scolaires de la région, répond aux dispositions de la feuille de route 2022/2026 pour une école publique de qualité.
Le projet de transport scolaire dans la préfecture de Skhirat-Témara, piloté par la société « Témara développement », s’articule autour de deux axes dont le premier est basé sur la mise à niveau des bus et des chauffeurs, en fournissant des services de maintenance, un système GPS et une formation théorique et pratique au profit des conducteurs.
Quant au deuxième axe, il porte sur l’amélioration des services offerts aux bénéficiaires à travers la sensibilisation et la communication, et la mise en place d’une application de positionnement GPS.
Composée de 87 bus, la flotte dont le coût global s’élève à 23.683.962 DH, bénéficie à 5.400 élèves, filles et garçons, inscrits dans 53 établissements relevant de sept communes.
A cette occasion, M. Benmoussa a déclaré à la presse, que ce projet revêt une grande importance, que ce soit en termes de gestion du temps scolaire ou de réduction de la déperdition scolaire.
« L’amélioration, le développement constant et la gestion de manière optimale de ce service auront un impact positif sur le parcours des élèves, conformément aux objectifs de la réforme de l’école publique et de l’ensemble du système de l’éducation », a-t-il estimé.
Le transport scolaire qui relève de la compétence exclusive des conseils régionaux, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec les conseils régionaux, les collectivités territoriales et les autorités locales, a précisé le ministre, saluant ce partenariat permettant, selon lui, de fournir un service très important pour le parcours des élèves.
Ce service est doté de toutes les garanties sécurité, a-t-il dit, citant à ce propos la formation des chauffeurs et la mise à disposition de bus répondant à toutes les normes de sécurité afin que l’ensemble de ces mesures aient un impact positif sur la qualité de l’apprentissage et la baisse des taux de décrochage scolaire.
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De son côté, la présidente du Conseil préfectoral de Skhirat-Témara, Aâtimad Zahidi, a indiqué que le conseil a conclu un partenariat avec plusieurs intervenants au niveau de la région de Rabat-Salé-Kénitra ayant permis la création d’une société de développement local pour gérer ce service au niveau de la préfecture avant de l’étendre à toute la région.
Elle a fait remarquer que le lancement de ce projet pilote dans la préfecture de Skhirat-Témara intervient après un diagnostic de la situation du transport scolaire pendant des années, précisant que l’objectif à travers le modèle de gestion actuel est de contribuer à réduire les indicateurs d’abandon scolaire, au niveau de la préfecture.
Et la présidente du conseil préfectoral de Skhirat-Témara de poursuivre que l’objectif consiste également à permettre à l’école publique d’offrir un service de transport scolaire de qualité qui répond aux attentes des élèves et de leurs parents, à travers l’utilisation d’un transport scolaire sûr et fiable.
Les conducteurs ont bénéficié de cours de sensibilisation et de formation concernant la conduite sécuritaire des bus, a-t-elle dit.
Pour sa part, le directeur de l’Académie régionale d’éducation et de formation de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Aderdour, a estimé qu’outre qu’il constitue un pilier fondamental dans la lutte contre le décrochage scolaire, le transport scolaire permet aux élèves d’étudier dans de bonnes conditions.
L’expérience du transport scolaire a réalisé de grands progrès dans le système d’éducation et de formation, a-t-il dit, notant que ce service est désormais basé sur un nouveau modèle de gouvernance et de gestion.
Avec MAP
