Rapatriement de Belgique au Maroc : ce qu’il faut savoir du cas Ayoub Khiyari
Le cas du rapatriement de Ayoub Khiyari, jeune marocain qui s’est trouvé bloqué lors de la période de confinement en Belgique, a soulevé une vague de commentaires voire de critiques au sein des réseaux sociaux. Démuni de moyens , abandonné à lui-même, il a néanmoins bénéficié d’un soutien précieux de la part des autorités consulaires de Liège et de Bruxelles au même titre.
« Ayoub Khiyari , nous a-t-on expliqué, a été pris en charge durant les premiers jours de la pandémie suite aux directives du Ministère des Affaires étrangères d’héberger les nationaux bloqués en Belgique en situation de vulnérabilité, suite à la suspension des liaisons aériennes entre le Maroc et la Belgique suite à Covid19.
« L’intéressé s’était rendu en voyage touristique avant la fermeture des frontières suite à l’apparition et à la propagation du Covid19. L’intéressé disposait d’un passeport marocain et d’un visa de courte durée.
« Il s’est présenté au Consulat pour demander assistance, en déclarant qu’il ne disposait pas de moyens de subsistance et qu’il n’avait pas de famille en Belgique. Et par conséquent, il risquait de se retrouver à la rue.
« L’Ambassade et les Consulats à Bruxelles et à Liège ont été approchés à plusieurs reprises par la famille, dont le père, le comédien marocain Mohamed Khiyari, pour solliciter assistance à son fils resté bloqué à Bruxelles.
« Par ailleurs, des associations de la société civile basées à Bruxelles sont intervenues pour demander l’hébergement de Ayoub Khiyari. Il a été logé à l’Hôtel « Le Centenaire » à Bruxelles à l’instar d’autres marocains qui y étaient installés en coordination entre ce Consulat et l’Ambassade.
Suite aux orientations de la cellule Covid19, Khiyari a fait partie des candidats à la liste prioritaire des nationaux devant être rapatriés vers le Maroc : du fait qu’il n’avait pas les moyens d’assurer son propre hébergement et sa restauration à l’instar d’autres concitoyens dans la même situation.
En définitive, le jeune Ayoub Khiyari n’a nullement été plus favorisé que d’autres, sa condition très précaire ayant été prise en considération pour plusieurs raisons : il possédait un visa de très courte durée qui venait à expiration. Il n’avait ni moyens pour subvenir à ses besoins ni de relations susceptibles de le prendre en charge. Inscrit sur les listes de retour, il a dû attendre comme beaucoup d’autres avant d’être contacté, ayant par ailleurs soumis un certificat médical justifiant son retour.
Les considérations sanitaires et humaines ont été mises en exergue dans le cas de Ayoub Khiyari .