Rapport annuel de l’UE sur les droits de l’Homme : Le Parlement européen rejette un amendement hostile au Maroc
Le Parlement européen, réuni en séance plénière, mercredi Strasbourg, a rejeté en bloc un amendement au rapport annuel 2015 de l’Union européenne (UE) sur les droits de l’homme hostile au Maroc.
Cette nouvelle manœuvre, ourdie par un groupe d’eurodéputés, a été mise en échec à la faveur de la justesse de la cause nationale et d’une diplomatie officielle et parallèle dynamique et forte des atouts de stabilité, de confiance et de crédibilité dont jouit le Royaume.
Le rejet de cet amendement à une écrasante majorité, met un terme à toute tentative d’introduction d’une quelconque idée d’élargissement des prérogatives de la MINURSO, au sujet de laquelle l’ONU avait déjà dit son mot. Il réfute les sempiternelles allégations mensongères sur de prétendues violations des droits de l’homme au Sahara mises en avant par les séparatistes.
Ce revers cinglant fait suite à une succession de déconvenues essuyées par les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume, quelques semaines après d’autres votes en leur défaveur au sein des commissions parlementaires, notamment celles des Affaires étrangères au Parlement européen.
Dans une déclaration à la MAP depuis Strasbourg, le président du Groupe d’amitié parlementaire Maroc-UE, M. Mohamed Cheikh Biadillah s’est félicité de cette nouvelle victoire diplomatique du Royaume.
«Ce rejet est le corollaire des réalisations que le Maroc accomplit sans cesse dans de nombreux domaines», a-t-il fait remarquer.
Il a souligné la nécessité de redoubler d’efforts au plan diplomatique et d’œuvrer sans relâche pour défendre les intérêts nationaux et consolider les relations avec l’Union européenne pour faire face aux défis communs, particulièrement sécuritaires.
Nombreux eurodéputés approchés par la MAP ont souligné que le rejet de cet amendement par 388 voix traduit la détermination de l’Union européenne quant à la nécessité d’œuvrer pour une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara, comme le souhaite la communauté internationale.
Cette solution ne peut être envisagée en dehors d’une autonomie élargie au Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine que la communauté internationale qualifie, à juste titre, de sérieuse, crédible et réaliste.