Le rapport publié à propos du personnel de la DGAPR vise à porter atteinte à la réputation du département
Le rapport publié par un organisme prétendant « la représentation syndicale » du personnel de la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) vise à porter atteinte à la réputation du département, saper le moral des employés et semer la discorde dans leurs rangs, plutôt que de dresser un diagnostic impartial et objectif de leurs conditions de travail, a affirmé la Délégation.
Ledit rapport ne repose sur aucun fondement scientifique et méthodologique reconnu pour diagnostiquer la réalité d’un secteur professionnel comme celui de l’administration pénitentiaire et la réinsertion, et ne ne fait mention d’aucun critère adopté à cet effet, explique la DGAPR dans un communiqué en réaction à des informations relayées par certains médias nationaux sur la base de ce rapport, considérant que les données que comporte ce document sont erronées et montées de toute pièce.
« Les auteurs de ce rapport veulent servir des intérêts personnels et catégoriels, et ne sont guère motivés par une quelconque considération des intérêts du personnel du département », a estimé la DGAPR, dénonçant ce genre de « manœuvres aux conséquences incalculables sur le fonctionnement du département et des institutions pénitentiaires, qui sont principalement des établissements sécuritaires ».
La DGAPR prévient également ceux qui font la promotion de « ces mensonges et inventions contenus dans ce rapport suspect, ainsi que les parties irresponsables qui en sont les auteurs, des conséquences graves de leur persistance sur ces voies compromettantes ».
En réponse à ce qu’elle a considéré comme des allégations contenues dans ce rapport, la DGAPR a souligné avoir adopté un nouveau statut qui a permis l’intégration de deux tiers des cadres administratifs et techniques, à leur demande, dans les corps du personnel de surveillance et de sécurité, précisant que le fait que la catégorie restante s’exprime au nom de l’ensemble des employés du département, dont le nombre est de 11.000, ne fait que tromper l’opinion publique.
La DGAPR a dit prendre en charge la promotion des conditions de travail du personnel du département, toutes catégories confondues, au même titre que leurs conditions sociales, et ce via une batterie d’actions et de mesures à propos desquelles elle a communiqué avec l’opinion publique à plusieurs reprises.