Les réalisations accomplies dans la région de Dakhla-Oued Eddahab mises en avant au Parlement européen à Bruxelles
Les réalisations accomplies dans la région de Dakhla-Oued Eddahab ont été mises en exergue, jeudi, lors d’une rencontre organisée au Parlement européen à Bruxelles par l’organisation internationale des médias africains (session annuelle du Globe’s Forum), qui a mis cette région à l’honneur.
La rencontre fait un focus sur plusieurs thèmes d’actualité africaine, tels que l’économie et l’industrie, les relations internationales, les politiques publiques, le développement durable, la santé, les finances, ainsi que la technique et l’innovation.
Intervenant à cette occasion, le président de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Khattat Yanja a affirmé que depuis sa récupération, cette région a connu un développement notoire décliné en d’importantes infrastructures de base, d’équipement socio-culturels, de modernisation urbanistique et de désenclavement à travers notamment le renforcement des liaisons aériennes, dans la perspective de l’ériger en un pôle attractif pour l’investissement national et étranger. Cela, a-t-il ajouté, a permis à cette région d’enregistrer un des plus importants taux de croissance à l’échelle nationale.
Ce développement, a-t-il expliqué, est dû aux efforts consentis par les pouvoirs publics pour hisser cette région au rang qui lui échoit parmi les régions du Royaume, rappelant dans ce contexte le lancement par SM le Roi Mohammed VI du nouveau modèle de développement des provinces du sud du Royaume.
M. Yanja a précisé que le nouveau programme de développement intégré de la région Dakhla Oued Eddahab a nécessité des investissements de l’ordre de 17,75 MMDH, et prévoit la réalisation de programmes transversaux s’articulant autour de quatre axes principaux, à savoir le renforcement des infrastructures, la promotion de secteurs productifs du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, la qualification de l’élément humain et le développement de la culture.
Il a aussi indiqué que le conseil régional a adopté un ambitieux programme de développement régional d’un coût global de 13,87 milliards de dirhams tendant à la réalisation du développement durable intégré et équilibré en vue de renforcer le positionnement et la compétitivité de la région.
Auparavant, l’eurodéputé Gilles Pargneaux, président du groupe d’amitié Maroc-UE au Parlement européen a salué la mise à l’honneur lors de cette rencontre de la région de Dakhla-Oued Eddahab, mettant en relief l’’’impressionnant développement économique et social’’ que cette région a connue au cours de la dernière décennie.
M. Pargneaux a, d’autre part, indiqué que la réintégration par le Maroc de l’Union africaine (UA) »marque un renouveau de la coopération régionale africaine et est de nature à impulser une nouvelle dynamique à cette organisation régionale’’, mettant en exergue les retombées bénéfiques de cette réintégration pour la consolidation de la stabilité et de la sécurité dans le continent africain, particulièrement dans la région sahélo-saharienne en proie à de nombreux mouvements terroristes.
L’eurodéputé a souligné dans ce contexte le rôle de leader que peut jouer le Maroc dans le partenariat entre l’Europe et l’Afrique et de passerelle entre les deux rives de la Méditerranée.
De son côté, l’ambassadeur du Maroc auprès de l’Union Européenne, Ahmed Reda Chami, après avoir mis en avant les défis qui se posent au contient africain notamment en matière d’industrialisation, a souligné que le Royaume est bien placé pour partager son expertise et son savoir faire avec ses partenaires africains. Il a précisé à ce propos que différents plans sectoriels ont été mis en place depuis 2002 dans le Royaume, notamment aux niveau de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme, des énergies renouvelables, qui commencent aujourd’hui à donner des résultats significatifs.
Le diplomate marocain a fait savoir que beaucoup de projets sont aujourd’hui entièrement réalisées sur la base d’expertises marocaines depuis la conception jusqu’à la réalisation et la mise en œuvre.
Il a de même évoqué les projets qui touchent directement les citoyens et visent à améliorer leurs conditions de vie quotidienne, citant à cet égard ceux initiés entre le Maroc et certains pays africains dans le cadre de la coopération Sud-Sud et le partenariat gagnant-gagnant, qui contribuent à créer de la valeur locale et l’emploi et à lutter contre la pauvreté.
M. Chami a noté que l’objectif du Maroc après sa réintégration de l’Union africaine est de travailler en étroite collaboration avec les pays africains et les partenaires internationaux pour réaliser le programme de transformation structurelle du continent.
S’attardant sur les difficultés qu’affronte l’Afrique, l’ambassadeur marocain a fait observer que l’on commence déjà à s’acheminer vers une ère d’enthousiasme, faisant remarquer que le continent attire aujourd’hui l’attention de cabinets de conseils d’envergure mondiale, de banques et d’entreprises multinationales, de fonds de développement et de sociétés de capital d’investissements.
Cet intérêt porté à l’Afrique met en évidence son potentiel en matière de transformation économique et sociale pour la communauté internationale, a-t-il dit, notant que malgré tous les défis, l’Afrique a fait preuve d’un dynamisme indéniable dans la période de crise économique et elle a connu durant ces dernières années une croissance accélérée.