La réforme du secteur des auto-écoles tributaire de la mise à niveau de l’élément humain
La réforme du secteur des auto-écoles est tributaire d’une approche globale qui prend en considération la mise à niveau de l’élément humain, a indiqué, mercredi à Rabat, le secrétaire d’État chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif.
Passant en revue, lors d’une conférence de presse, le bilan du dialogue social avec les professionnels du transport routier, M. Boulif a indiqué que les 14 rencontres tenues avec 76 instances nationales représentatives du secteur, ont abouti à une série de mesures touchant, notamment, le changement de la forme juridique des auto-écoles, le respect des droits sociaux du personnel, l’adoption d’un programme national dédié au secteur et la généralisation du contrôle et les mesures d’accompagnement.
Ces mesures, poursuit M. Boulif, concernent également la révision de la base des questions orales en octobre 2018, la réforme de l’épreuve pratique, l’élaboration d’un référentiel normalisé pour la formation des moniteurs, le lancement d’un appel d’offres pour l’aménagement des circuits d’apprentissage et l’amélioration de la formation et du niveau des examens, ainsi que la note moyenne de réussite, qui sera revue à la hausse, la période d’apprentissage qui sera fixée à 45 jours et la distance minimum entre les auto-écoles, qui sera portée à 350 m.
Il a, aussi, souligné les mesures disciplinaires prises à l’encontre des responsables de certains établissements qui contribuent aux dysfonctionnements que connait le secteur, mettant l’accent sur la nécessité de réhabiliter le permis de conduire et de mettre la sécurité routière au centre des préoccupations des professionnels.
Concernant les triporteurs, M. Boulif a indiqué que certains cas sociaux impliquent la mise en œuvre progressive de la loi, assurant que son département œuvre, en coordination avec les professionnels du secteur, pour aboutir à une démarche optimale dans ce sens.