Les réformes constitutionnelles et politiques engagées au Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, mises en avant à Washington
Les réformes constitutionnelles et politiques engagées au Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ont été mises en avant, mardi à Washington, à l’occasion de la deuxième édition du Forum international des médias.
Les participants à cette rencontre organisée à l’initiative du Réseau maroco-américain (MAN) au National Press Club, sous le thème « Le pouvoir des médias: Perceptions, périls, rôles et responsabilités », ont souligné la « pertinence » de la dynamique vertueuse des réformes qui a permis au Royaume de façonner un modèle de développement qui se démarque par son authenticité et son ouverture sur les vertus de la modernité, tout en plaçant le citoyen au coeur des préoccupations.
Prenant la parole à cette occasion, Charles Dahan, conseiller international basé à Washington, a relevé que le Maroc, grâce à une vision Royale perspicace, a entrepris une série de réformes avant-gardistes, bien avant l’avènement du « printemps arabe », notant que les étapes « importantes » franchies par le Royaume, notamment en matière des droits de l’Homme ont favorisé une consolidation des valeurs démocratiques.
Il a estimé, dans ce contexte, que la création du Conseil national des Droits de l’homme (CNDH) reflète l’engagement « irréversible » du Maroc à faire de la culture des droits de l’homme le socle de son édifice démocratique, ajoutant que la mise en place de l’Instance Equité et Réconciliation (IER), a permis de solder les violations passées des droits de l’Homme dans le cade d’une vision d’ensemble ayant consolidé davantage le processus démocratique dans le Royaume.
De son côté, Fawzia Talout Meknassi, journaliste et directrice de l’agence Presma, a mis l’accent sur les avancées apportées par la Constitution de 2011, en estimant que le plébiscite de la nouvelle loi fondamentale n’était que l’aboutissement d’un processus de réformes graduelles s’inscrivant dans le cadre de la consolidation de l’Etat de droit.
Elle a, en outre, indiqué que le Maroc a franchi de « grands pas » en matière de liberté d’expression et dans le domaine des médias, en général.
De son côté, la journaliste Yasmine Khayat, a insisté sur l’importance du rôle des médias dans l’accompagnement de la dynamique de réformes, estimant que les partis politiques sont tenus de se mettre au diapason de l’ère des réseaux sociaux pour qu’ils puissent avoir une meilleure idée sur les attentes et revendications des électeurs.
D’autres panélistes ont discuté des questions relatives notamment au rôle des médias et leur influence sur la société américaine avec, en toile de fond, la compagne électorale en vue du scrutin présidentielle du 8 novembre, ainsi que leur impact sur l’opinion publique et le développement de la démocratie aussi bien aux Etats Unis qu’au Maroc.