Remaniement ministériel : Des femmes leaders revendiquent leur place

Les dirigeantes des partis membres de la coalition gouvernementale exigent des postes ministériels à la mesure de leur réputation et de leurs compétences lors du prochain remaniement ministériel. Elles refusent d’être reléguées au rôle de « supplétives » pour compenser d’éventuelles lacunes ou d’être cantonnées à des postes de secrétaires d’État. Au contraire, elles affirment leur volonté d’assumer des responsabilités ministérielles de premier plan, alignées sur leur expérience et leur expertise.

Lors des discussions sur le prochain remaniement ministériel, les femmes leaders des principaux partis de la coalition gouvernementale (RNI, PAM et Istiqlal) ont rappelé leurs chefs de parti, exigeant des postes ministériels à la mesure de leur expérience et de leurs compétences, refusant d’être reléguées à des rôles secondaires dans le gouvernement.

Actuellement, les députés font pression sur les secrétaires généraux de leur parti et sur toute autre personne influente au sein de leur formation politique afin d’éviter d’être exclus du dialogue initié par les trois chefs de la majorité gouvernementale actuelle, à savoir Aziz Akhannouch (RNI), Nizar Baraka (Istiqlal) et le trio du Parti Authenticité et Modernité (PAM) composé de Fatima Zahra Mansouri, Mehdi Bensaïd et Salaheddine Aboughali. Ils cherchent à garantir leur participation active et à défendre leurs intérêts dans le processus de sélection des membres du gouvernement, démontrant ainsi leur détermination à jouer un rôle significatif dans les décisions politiques et à faire valoir les attentes de leurs électeurs.

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Portées par le soutien d’ONG de défense des droits de l’homme et d’autres organisations de la société civile, les femmes aspirant à des postes ministériels revendiquent la fin de leur relégation au rang de simples « suppléantes ».

En effet, leur revendication est claire : elles ne veulent pas être reléguées à des rôles de « complément » aux travaux ministériels des hommes, ni se voir confier des tâches secondaires dans des ministères différents. Que ce soit dans le cadre du remaniement gouvernemental en cours ou d’un éventuel échange de postes ministériels, elles aspirent à des responsabilités pleines et entières, reflétant leur expertise et leurs compétences, et non à être reléguées à des postes de second plan ou à des missions limitées.

En coulisses, les partis politiques débattent activement des critères de sélection des candidats susceptibles de gouverner. Les médias révèlent que l’accent est mis sur les compétences et l’expertise des aspirants, reléguant ainsi la loyauté envers les chefs de coalition ou les figures influentes des partis au second plan. Cette approche vise à garantir la désignation de ministres qualifiés, capables de relever les défis nationaux avec efficacité et de mettre en œuvre des politiques bénéfiques pour la population, sans être assujettis à des considérations partisanes.

Cependant, les chefs de la majorité ne sont pas sur la même longueur d’onde lorsqu’il s’agit d’évaluer au mieux le travail de chaque ministre, ce qui exige de longues réunions pour être en mesure de juger en toute impartialité de l’efficacité et de la portée effective de toutes les décisions adoptées à l’échelon de chaque secteur ministériel. Cette divergence de points de vue souligne ainsi l’importance d’une discussion approfondie pour garantir une évaluation juste et équilibrée du rendement de chaque membre du gouvernement.

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