Remaniement ministériel en Algérie sans changement majeur
Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a précédé, dimanche, à un remaniement partiel de son gouvernement, a annoncé un communiqué de la présidence algérienne.
Dans le cadre de ce remaniement opéré à la veille du 2e anniversaire du mouvement de protestation populaire du Hirak, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, pourtant critiqué, reste à son poste ainsi que les détenteurs des ministères régaliens, selon la liste publiée par la présidence de la République.
Ont été touchés par ce remaniement notamment le ministre de l’Energie, Abdelamadjid Attar et celui de l’Industrie, Ferhat Aït Ali, très critiqué pour sa gestion du dossier de la relance de l’industrie automobile.
Ont été aussi limogés Arezki Berraki (Ressources en eau), Mohamed Hamidou (Tourisme), Nassira Benharrats (Environnement) et Farouk Chiali (Travaux publics).
En vertu de ce remaniement, Mohamed Bacha a été nommé à la tête du département de l’Industrie, Mohamed Arkab au ministère de l’Energie et des mines, Kamel Nasri à la tête des Travaux publics et des transports, Mustapha Kamel Mihoubi (Ressources en eau), Mohamed Ali Boughazi (Tourisme), Hocine Charhabil au département de la Numérisation et des statistiques, Tarek Belaribi au ministère de l’Habitat et de l’urbanisme et Dalila Boudjemaa (Environnement).
Le président Tebboune, qui a maintenu les autres ministres dans cet Exécutif comptant 36 membres entre ministres et secrétaires d’Etat, avait annoncé la dissolution de l’Assemblée populaire nationale (APN) (chambre basse du Parlement) et l’organisation d’élections législatives anticipées.
Ces annonces étaient intervenues à quelques jours de la célébration du 2e anniversaire du Hirak le 22 février, qui a chassé le président Abdelaziz Bouteflika du pouvoir après 20 de règne sans partage.
Avec MAP