Rentrée 2018-19: Amzazi plaide pour la mise en œuvre des Directives Royales
Le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Said Amzazi a appelé à faire des rentrées scolaire, professionnelle et universitaire 2018-19 une occasion pour « émettre des signaux forts » quant à l’accélération de la cadence des réformes et la mise en œuvre des Directives Royales.
Intervenant lors d’une rencontre de coordination, tenue lundi à l’occasion des rentrées scolaire, professionnelle et universitaire, Amzazi a souligné la nécessité d’une mobilisation collective visant à faire de cette échéance une opportunité pour émettre des signaux forts et concrets quant à l’adhésion responsable et active en faveur de l’accélération de la cadence des réformes et la mise en œuvre des Directives Royales contenues dans les discours du 29 juillet et 20 août et liées, notamment, au renforcement des programmes d’appui et de protection sociale et à l’adaptation de la formation à l’emploi.
Cité par un communiqué du Ministère, Amzazi a indiqué que cette mobilisation collective établira, par là même, un climat optimal pour la mise en œuvre du projet de loi-cadre récemment approuvé par le conseil des ministres, appelant l’ensemble des responsables et acteurs à appréhender les dispositions de ce texte.
Dans ce sens, le ministre a prôné, tout d’abord, l’élaboration d’un programme d’actions détaillé au niveau de chaque département, se référant aux Orientations Royales et à la vision stratégique de réforme du système d’éducation et de formation et se déclinant en actions à caractère urgent, basées sur une approche participative et intégrée.
Pour la phase suivante, poursuit-il, il faudrait implémenter ces programmes sur la base de la bonne gouvernance, la gestion axée sur les résultats, l’efficacité et la présence sur le terrain, tout en établissant le bilan régulièrement à travers des échéances périodiques de suivi et d’évaluation et en insistant sur « l’application stricte du principe de corrélation entre la responsabilité et la reddition de compte« . Évoquant les priorités de chaque département, Amzazi a mis l’accent sur la nécessité, pour le département de l’Éducation nationale, de veiller au démarrage effectif de l’année scolaire à la date officielle et assurer l’ouverture des internats à temps et le renforcement des services de soutien social.
Sur le plan pédagogique, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’appliquer efficacement la révision des manuels scolaires pour les première et deuxième années du primaire, de s’engager dans la mise en œuvre du programme de généralisation de l’enseignement préscolaire et d' »activer le statut des cadres des académies régionales de l’éducation et de la formation et d’imposer la discipline« .
Concernant la formation professionnelle, les principales priorités concernent le renforcement de l’attractivité de cette option, la promotion des actions sociales, notamment les bourses et les internats et l’engagement d’une réflexion sur une carte de formation à même de développer les filières prometteuses, a-t-il affirmé.
Dans le même cadre, il a souligné l’impératif de contribuer efficacement à l’organisation de la rencontre nationale sur l’emploi et la formation, prônée par SM le Roi, en plus de parachever dans les meilleurs délais la révision du système d’orientation professionnelle.
Quant à l’enseignement supérieur, le ministre a insisté sur le respect du calendrier universitaire, notamment le démarrage des études, les prestations sociales et les activités para-universitaires, ainsi que sur la poursuite de la mise à niveau des établissements universitaires et la bonne organisation des journées nationales pédagogiques, prévues les 2 et 3 octobre prochain.
Selon le communiqué, Amzazi a tenu plusieurs réunions, avec les responsables de chaque département relevant du ministère, consacrées à la présentation des démarches à entreprendre pour la mise en œuvre des Orientations Royales pertinentes.
Cette rencontre de coordination s’est tenue en présence du secrétaire d’État chargé de la Formation professionnelle et du secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur, en plus des responsables nationaux, centraux et régionaux des différents départements et établissements relevant du ministère.