Réponse à « Marianne », « Le Monde » et haro sur le sinistre complot inavoué contre le Roi Mohammed VI
Par Hassan Alaoui ( Ancien de l’ESJ de Lille)
Nulle et non avenue, reposant sur de dérisoires fallacieuses informations, la campagne anti-marocaine de la presse française continue de déverser sa haine dans un flux ininterrompu qui s’apparente à une véritable curée. C’est au « qui mieux, mieux ». On ressort du réchauffé pour nous livrer une abominable soupe et la resucée indigne de journaux qui tentent à la fois de faire peau neuve et de sortir de la crise de mévente et de descente aux enfers. Le Maroc et le Roi leur servent de bon dos. Les journaux qui s’acharnent sur le Maroc appartiennent pour beaucoup à des groupes industriels et financiers relevant ou membres du 40/40 implantés à travers des centaines de filiales dans le Royaume du Maroc depuis de longues années. A court d’arguments, cette presse française en quête de scoop recourt pour alimenter ses articles à un certain et exclusif Fouad Abdelmoumni, vieille ganache aigrie dont le fonds de commerce est de se faire le contempteur du régime et du Roi…
Si l’on avait encore besoin d’une preuve supplémentaire de l’irascible haine de la presse française contre le Maroc et particulièrement contre le Roi Mohammed VI, l’actuelle campagne menée tambour battant par les journaux, certaines chaines et des sites nous la fournit grandement. Ce ne sont pas des « papiers » circonstanciels ou factuels comme l’on dit, des prétendus « reportages » et redondants témoignages mais bel et bien un complot concerté : un folliculaire de l’hebdomadaire « Marianne », affublé du titre de « reporter » s’est glissé en toute violation de la loi et de la déontologie au milieu de confrères venus couvrir la tragédie du Haouz a préféré occulter la couverture de celle-ci pour nous rebattre les oreilles avec les lassantes et sempiternelles pseudo confidences sur le mode de vie du Roi, sa fortune et ses fréquentations. Tout ceci dans ce genre de journalisme de sentine, mâtiné de sensationnalisme à en crever, destiné à vendre du papier plus qu’à informer.
Le Rouletabille de « Marianne »
Quentin Miller, entre Rouletabille et Albert Londres, entend incarner le justicier la tête à l’envers. Sur les traces du magazine britannique en perte de vitesse, « The Economiste », qui, faut-il le rappeler expédiait en mission deux « mannequins », déguisées en commerciales faire le tour des ministères, des banques et offices pour collecter de la publicité ! Le pseudo enquêteur de Marianne – expulsé – ne croyait pas si bien dire en annonçant à ses lecteurs l’avant-goût de ses « investigations », il s’est s’essayé à cet exercice périlleux de soi-disant révélations tirées par les cheveux, sélectives, orientées comme le veut le journalisme couché qui est à présent à la presse française ce que la médiocrité rampante était à celle du Tiers-Monde d’antan. Quentin Miller, médiocre journaliste conditionné avant même de se rendre au Maroc, un « reportage précuit » à l’avance entre les mains, s’efforçant avec grand mal à corroborer ses ressentiments antimarocains avec des non-faits , succombant aux arguties d’un escogriffe très aigri et haineux dénommé Fouad Abdelmoumni, infatigable source de mauvais augure de tous les adversaires patentés du Maroc à l’étranger, bras armé de la Cinquième colonne, sans foi ni loi, moulin à vent alimentant la presse étrangère de ses lubies, le voilà devenu l’unique source, la seule adresse que tout journaliste français ou européen venant au Maroc doit consulter et dont le « contact » lui est, bien entendu, fourni et suggéré par la corporation ignoble des confrères qui prétend nous donner des leçons d’éthique.
Tant de haine déversée, de clichés lancés à la grande cantonade, une effrayante volonté de désinformer et s’attaquer ad-hominem au Roi Mohammed VI, d’invoquer à chaque fois sa prétendue fortune, comme si un Macron ne lui tenait pas, sur ce plan précis, la dragée haute…et puis ce défaut de la cuirasse dans le métier : ne se baser que sur une source !
Une vieille ganache appelée Abdelmoumni
Ce Fouad Abdelmoumni, devenu le bréviaire de la presse française en mal de sensation mensongère, cité à tours de bras par l’hebdomadaire Marianne croit nous apprendre que « le Roi possède 17 palais officiels, et qu’il n’y a pas une ville même petite où le Roi n’a pas au moins une résidence. Dans chacune, vous avez en permanence l’intendance, les cuisiniers, les jardiniers, quatre à cinq services de police différents qui s’espionnent d’ailleurs mutuellement… » ! Le pseudo opposant, qui n’est pas né dans la pauvreté devient ici, misère intellectuelle oblige, un racoleur désabusé ; le plus grave est de nous servir la vieille soupe sur les biens d’un chef d’Etat, connus de tous, livrés aussi comme des secrets de Polichinelle, tendant à accrocher l’attention d’un public et de lecteurs qui n’en ont cure à vrai dire.
L’argument se transforme en argutie et celle-ci en mensonge tout simplement. Comme si le Roi Mohammed VI était, sur cette vaste planète, le seul à posséder des maisons, des cuisiniers, des services de sécurité et j’en passe. Comme si son rang, son statut de Roi et sa descendance dynastique ne l’autorisaient ou ne lui imposaient guère de bénéficier de telles conditions inscrites dans l’histoire mémorielle d’une Monarchie et d’une nation de plus quatorze siècles…
Comme si, enfin, il était le seul cas personnel dans ce monde sur lequel les projecteurs d’un scribouillard sans talent et très peu exigeant sur son métier devaient être braqués…Le plus grave est que la presse française a troqué ses vertus contre le vice, celui du sensationnalisme, du ragotisme, du moindre effort de vérification et du recoupement, maladie infantile de notre métier. Jean-François Kahn pour « Marianne », Jean-François Revel, Raymond Aron pour « L’Express », Hubert Beuve-Méry pour « Le Monde », pour ne citer que ces « maîtres » n’eurent jamais toléré cette défaite du métier et la mort qui l’accompagne de la règle déontologique. Dans le numéro consacré par « Marianne » au Roi, un encadré nous rappelle que l’enquête a été entravée ! Que dire de la règle de l’honnêteté violée par des prétendus journalistes entrés dans le territoire sans autorisation, comme dans une auberge espagnole ou une colonie reconquise ? Tintin en Afrique ? n’eut pas mieux fait dans ses piètres aventures !