Reprise à Genève des pourparlers du Comité constitutionnel syrien
Les 45 membres du format restreint du Comité constitutionnel syrien se sont retrouvés à nouveau lundi à Genève, six mois après l’échec de leur dernière rencontre, autour de l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, qui a dit espérer que cette 7e discussion aboutisse à des avancées.
Il y a six mois, le Norvégien n’avait pas caché sa déception en laissant filtrer une certaine frustration face aux blocages.
Des membres du « mini-groupe » chargé de rédiger la Constitution, composé de 15 personnes représentant 3 parties : le régime, l’opposition et des représentants des organisations de la société civile, prendront part à cette réunion.
Selon des médias, un accord a été trouvé sur le menu de ces nouvelles discussions. Chaque jour de la semaine, les membres aborderont une thématique – des principes de gouvernance à l’identité de l’Etat en passant par les symboles étatiques, de même que la structure et le mandat des autorités. Un mécanisme a été approuvé pour la discussion sur des textes communs pour éviter les déconvenues des précédentes rencontres du comité chargé de préparer une réforme constitutionnelle.
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Geir Pedersen a déclaré, dimanche, que les parties participant au septième tour des réunions du Comité constitutionnel syrien discuteront de 4 points de base, à savoir, « les fondements de l’administration de l’Etat », « l’identité de l’Etat », « les symboles du pays » et « la structure et la fonction des institutions étatiques« .
Il a expliqué que les parties discuteront chaque jour de l’un de ces points.
Le septième tour des réunions de la « Cour constitutionnelle syrienne » doit se conclure le 25 mars, lorsque les parties tiendront ensuite une conférence de presse sur les réunions.
Geir Pedersen a souhaité « de sérieuses avancées« , mais il reste très prudent. Même si les violences ont largement diminué en Syrie, la Commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU observe toujours de possibles crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
En plus de 11 ans, environ 500.000 personnes ont été tuées. Près de 15 millions de Syriens ont besoin d’une assistance humanitaire, selon l’ONU.
(Avec MAP)