Reprise des ventes dans le secteur de l’immobilier
Le marché de l’immobilier connait un engouement ces derniers temps. En effet, on observe un regain d’activité dans le marché de l’immobilier au Maroc, qui augure de bonnes perspectives d’avenir quant aux acheteurs qui souhaiteraient acquérir des biens immobiliers dans le Royaume.
Le marché est le lieu de rencontre entre l’offre et la demande qui établirait un prix associé à une quantité. Si le prix proposé par l’offre est trop élevé, alors il ne trouvera pas de demande jusqu’à ce qu’il baisse. A l’inverse les consommateurs ne pourront pas exiger un prix qui ne permette pas aux producteurs de payer ses coûts, sinon à terme l’offre disparaitra.
Le secteur de l’immobilier est versatile, en effet, il change de tendance en 3 mois. Ainsi, au 1er trimestre 2024, les transactions sur ce marché ont baissé de 3,1% par rapport à 2023. Au niveau des biens, les terrains font exception, avec des ventes en progression annuelle de 3,6% même si leurs prix augmentent de 1,2% sur 1 an.
Cependant, les ventes du résidentiel ont tendance à baisser de 3,1% sur 1 année, avec des prix en hausse annuelle de 0,7%. Marquant une diminution des ventes, les biens à usage professionnel ont enregistré un fort repli en glissement annuel, avec -14,8%, alors que ces actifs immobiliers sont les seuls dont les prix stagnent en 1 année.
Contrairement au 2ème trimestre de 2024, les prix reculent sur le marché immobilier national et les transactions augmentent. Ainsi, après une hausse générale annuelle de 0,8% de janvier à mars 2024, les prix des actifs immobiliers baissent de 0,4% d’avril à juin 2024 en glissement annuel.
Quant aux ventes, elles augmentent en annuellement de 12,1% au 2ème trimestre 2024. Au niveau des lots à usage professionnel, leurs prix augmentent de 0,4% contrairement à la tendance observée d’avril à juin 2024. Les ventes continuent de se déprécier.
Fin mars 2024, les biens à usage professionnel ont marqué la plus forte baisse en termes de ventes, soit -14,8% sur une année, affichant un repli de 2,3% à la période avril-juin 2024 en glissement annuel.
Ainsi, tous les ingrédients sont réunis pour faire de bonnes affaires dans l’immobilier. Le marché semble s’être autorégulé de lui-même, suite à l’injection de l’offre qui dépasse largement la demande. La reprise des transactions, dans l’ancien sont perceptibles, au niveau de Casablanca, Rabat, Tanger, Agadir et dans une moindre mesure à Marrakech.
Le marché n’a donc rien de naturel. Des rapports de force peuvent y opposer travailleurs et entrepreneurs, des associations peuvent se former entre producteurs pour augmenter les prix ou cacher des informations sur la production, enfin des politiques peuvent y intervenir pour aider certaines industries. Le monde économique n’est pas une mécanique bien réglée. C’est un monde déséquilibré.