Les réseaux sociaux: nouveaux champs de bataille

Durant les deux dernières décennies, l’Internet est devenu omniprésent dans la vie des gens, mais également, un nouveau terrain de jeu pour les Etats, car sans frontières ni reliefs, au contraire de la géographie terrestre.

L’ensemble des données qui proviennent des ordinateurs et mobiles qui y sont connectés deviennent  alors de plus en plus difficiles à contrôler, pouvant se  transformer  en outil de propagande et un nouveau champ de bataille du 21ème siècle.

A titre d’exemple, les attaques qui ont visé le vote électronique durant l’élection présidentielle américaine en 2016 et  tout récemment l’équipe de campagne du président français Emmanuel Macron, sans oublier la cyber-attaque inédite qui a touché des dizaines de milliers d’ordinateurs dans une centaine de pays, affectent le fonctionnement de nombreuses entreprises et organisations.

Pour l’année 2016, Facebook a détecté environ 83 millions de faux comptes qu’il hébergeait. Ainsi la notion de » communautés de savoirs  », prônée par l’expert français en nouveaux médias, Pierre Lévy, stipulant que le web se transformerait en moyen permettant aux gens d’entrer en complémentarité, en synergie, n’est souvent qu’une utopie.

Pour le sujet qui nous intéresse, relatif à Al Hoceima, alors que la tension retombe lentement, on a remarqué l’omniprésence, sur les pages d’informations marocaines sur Facebook, de ces faux comptes, créés essentiellement pour la propagande, pour semer la haine et commettre des faits condamnables, en manipulant les internautes, encourageant le vandalisme et l’anarchie au milieu des jeunes Rifains, afin de creuser un clivage profond, d’une part entre ces jeunes et leurs concitoyens et leur patrie d’autre part.

Ces faux comptes deviennent alors le catalyseur de  sentiments anti-nationalises  invitant au dérapage et cherchant à dévier « malhonnêtement » la vérité sur le terrain de cet épisode « revendicatif » économique et social, et en signalent souvent en même temps à Facebook les articles pertinents ou comptes comme coupables d’un abus. Le réseau social est normalement sensé examiner la page en question. Or, quand ces signaux arrivent par centaines en même temps dans ses serveurs, la page ou l’article sont purement et simplement supprimés, si le propriétaire ne réagit pas dans l’immédiat.

Tous ces agissements font montre d’une haine viscérale si florissante contre le Maroc, via des centaines de pendards de la propagande anti-Maroc sur Facebook qui n’ont que cette unique mission, par les mêmes commentateurs qui reviennent et qui tentent d’orienter l’opinion publique dans un sens ou dans un autre. Or, on sait que cette odeur d’écurie vient de nos voisins de l’est, et ce n’est ni  la première, ni la dernière fois. Qui plus est, nous ne sommes pas surpris car cette démarche s’inscrit dans une série d’actions qui incarnent, indubitablement, le réflexe pavlovien d’une élite stratocratique sans éthique ni déontologie.

Hélas pour ce réseau social, qui était depuis toujours un espace de partage et de liberté, et qui tend de plus en plus à devenir un espaces fermé, n’est plus à l’abri de diffamation et d’accusations aussi ridicules que mensongères, visant à nuire à la réputation de personnes et d’institutions.

In fine, il faut quand même rappeler, qu’à travers l’histoire, le Maroc et son peuple ont souvent réussi à rendre bénignes et sans effets, des machinations de démantèlement et de changement de l’identité du Maroc et de son peuple.
Vive le Maroc uni et fort par ses composantes qui sont la garantie de sa force et pérennité.

Notre devise éternelle : Dieu, la Patrie, le Roi.

 

Moustapha Belhaj

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