Le retrait par le Malawi de sa reconnaissance de la pseudo RASD, un »signe positif’’ (think-thank ghanéen)
Le « Ghana Institute of Governance and Security » (GIGS), un think-thank dédié à la gouvernance régionale, a qualifié de « signe positif », le retrait par le Malawi de sa reconnaissance de la pseudo-RASD, rapporte jeudi le quotidien ghanéen The Ghanaian Times.
Ce retrait, ajoute la même source, démontre également « la reconnaissance croissante de la légitimité du Maroc sur le Sahara« , notant que le GIGS estime que « la solidarité de la grande majorité des pays de l’Union africaine (UA) avec le Royaume témoigne de la légalité internationale et lève le voile sur la vérité du conflit artificiel autour du Sahara« .
The Ghanaian Times rappelle que le 5 mai courant, le Malawi a retiré sa reconnaissance de la pseudo RASD, exprimant tout son soutien aux efforts des Nations unies pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable, notant que cette décision porte à 40, le nombre des membres de l’UA soutenant le Royaume.
Et la publication de relever que l’annonce du retrait de la reconnaissance de la pseudo RASD, par le Malawi, a été faite par le ministre des affaires étrangères de ce pays, Francis Kasaila, après une réunion tenue à Rabat, avec Nasser Bourita, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale.
Tout en rappelant que le Malawi avait établi des relations diplomatiques avec la pseudo RASD en 2002, le quotidien laisse savoir que la décision audacieuse du Malawi intervient une semaine après l’adoption par le Conseil de Sécurité de l’ONU, d’une nouvelle résolution sur la question du Sahara marocain soulignant « la prééminence » de la proposition marocaine pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable à ce conflit.
Selon de nombreux observateurs, la nouvelle résolution onusienne constitue un échec sans précédent pour le pseudo polisario, en ce sens que non seulement elle réitère son appui à la proposition marocaine d’autonomie, mais elle contraint le polisario à se retirer de la région de Guerguerat, dans la zone tampon entre le Maroc et la Mauritanie, explique-t-on de même source.
Cité par la publication, David Agbee, directeur exécutif de GIGS, affirme que le pseudo polisario perd de plus en plus ses soutiens en Afrique, ce qui montre, a-t-il dit, que le Continent africain prend conscience maintenant de la réalité de la question, tout en adoptant des décisions diplomatiques conformes à la Charte des Nations unies et à la légalité internationale.