Ronaldo pointé par le mouvement #MeToo
Le mouvement #MeToo, qui dénonce les agressions sexuelles commises par des hommes de pouvoir, a donné à une Américaine le « courage » de dénoncer le footballeur portugais Cristiano Ronaldo, qu’elle accuse de l’avoir violée en 2009, a affirmé mercredi son avocat.
Le mouvement « et les femmes qui se sont exprimées et ont dénoncé des abus sexuels ont donné à Kathryn beaucoup de courage, et lui ont permis de déposer une plainte au civil« , a dit Leslie Stovall, dont la cliente Kathryn Mayorga affirme que Cristiano Ronaldo l’a violée, le 13 juin 2009, lors d’une soirée dans un hôtel de Las Vegas (Nevada, ouest). Le joueur portugais a catégoriquement rejeté cette accusation.
A l’époque, la plaignante avait dénoncé le viol présumé à la police de Las Vegas, et subi un examen médical. Mais à l’époque elle s’était abstenue de citer nommément Ronaldo, se contentant d’évoquer « un joueur de football célèbre ».
La procédure avait tourné court et Kathryn Mayorga avait finalement accepté une transaction financière: le versement de 375.000 dollars en échange d’une confidentialité absolue sur les faits présumés ou l’accord, ainsi que l’abandon de toute procédure.
Dans sa plainte au civil, déposée le 27 septembre, elle estime que cet accord est nul et non avenu, notamment en raison du trouble psychologique subi à l’époque et des pressions exercées à son encontre. Elle demande au moins 200.000 dollars de compensation.
La police a indiqué lundi avoir rouvert le dossier
AFP