Fahmi Saïd Ibrahim El Maceli : SM. Mohammed VI ou les défis de la modernité

Par ME Fahmi Saïd Ibrahim El Maceli

Ayant accédé au glorieux Trône alaouite le 30 juillet 1999, S.M. le Roi Mohammed VI relève les défis du XXIe siècle. En 24 ans de règne, succès et réussites s’accumulent. Le cadre de vie des Marocains s’est sensiblement amélioré, grâce aux réformes structurelles que le Souverain a entreprises. L’État de droit s’est consolidé et la réforme constitutionnelle de 2011 reste un modèle de démocratie. Sur le plan économique, le PIB a quintuplé (173,22 milliards de dollars). Le PNB par habitant a quadruplé (9.235 dollars). Le taux de chômage a reculé de 3%. L’indice du développement humain se consolide. La Moudawana a amélioré la condition de la femme et le Maroc se pose aujourd’hui en modèle pour l’Afrique et pour le monde arabe. Le développement durable est à l’honneur et les infrastructures connaissent un âge d’or (TGV, tramway, autoroutes, etc.). La jeunesse s’épanouit : la Coupe du Monde de football en 2022 l’a prouvé, l’équipe du Maroc étant, pour nous autres Africains, l’équipe du continent, pour avoir nourri la fierté de tout un continent.

Le Maroc vit dans la sécurité et la sérénité. La religion est restée dans le domaine de la foi.

Le Maroc a renouvelé son attachement à l’Afrique, son retour dans sa famille naturelle est une très belle réussite diplomatique saluée aux quatre coins du monde. Les performances diplomatiques se multiplient, notamment sur l’affaire nationale du Sahara marocain, comme le prouve le rythme de reconnaissance internationale de la marocanité des provinces du Sud, notamment par les États-Unis et Israël.

L’économie relève défi sur défi, en interne comme à l’international, et le Maroc est en passe de devenir le pays africain le plus industrialisé.

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Je suis convaincu que le Royaume a vocation à incarner un leadership en Afrique, grâce à la haute Vision stratégique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a su transformer le Maroc en 24 ans de règne. L’Afrique a besoin d’un Maroc performant, servant de locomotive au développement du continent. Sa Majesté le Roi est sans conteste très enraciné dans l’Afrique. Il a prouvé, en toutes circonstances, son profond attachement sincère au continent.

Le monde vient de sortir d’un traumatisme pandémique ayant entraîné partout la récession. Dans un climat d’incertitudes et même d’autarcie, le Roi Mohammed VI avait choisi l’ouverture, celle du cœur, pour partager fraternellement avec l’Afrique les moyens en sa possession pour lutter contre le Covid-19. Dans cet élan de solidarité, le Maroc, sous les directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a équipé 20 pays africains en matériels médicaux et sanitaires (vaccins, gels, masques, appareils respiratoires…). Dans cette perspective, il a adapté son industrie pour répondre à ses besoins sanitaires et à ceux du continent. Désormais, du fait de cette pandémie, un monde nouveau est en train de se configurer, et l’Afrique doit savoir sur qui pouvoir compter.

Les faits donnent raison à Sa Majesté le Roi Mohammed VI à propos de son ambition à favoriser l’émergence d’une Afrique solidaire et intégrée dans tous les domaines, convaincu que dans la nécessaire solidarité africaine, notre continent doit d’abord compter sur lui-même. Les paris de l’avenir sont tenus.

(*) Avocat au barreau de Moroni, Ancien ministre des Affaires étrangères et ancien ministre d’État Garde des Sceaux, ancien ministre de la Justice, des Affaires islamiques, des Administrations publiques et des droits humains de l’Union des Comores