Sahara : l’Algérie épinglée dans le rapport du SG de l’ONU pour sa démission de ses responsabilités internationales dans les camps de Tindouf
Le dernier rapport du Secrétaire Général de l’ONU au Conseil de Sécurité sur la question du Sahara marocain déplore la délégation de facto de pouvoir par l’Algérie au “polisario”.
Cette délégation de pouvoir empêche les victimes de violations d’un ou plusieurs des droits énoncés dans le Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques, dans les camps de Tindouf, d’avoir le droit à des recours efficaces dans les tribunaux de l’Etat partie, l’Algérie.
Dans ce contexte, le rapport reprend les profondes préoccupations du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, exprimées, hautement et fortement, lors de sa session de juillet 2018, au sujet de la délégation de pouvoir, en particulier du pouvoir judiciaire, au “polisario” dans les camps de Tindouf.
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A rappeler que le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU a estimé “préoccupant” que l’Algérie “considère que les actes qui pourraient avoir été commis sur une partie de son territoire ne sont pas de son ressort et qu’il s’en remette au ‘polisario’ et aux organisations internationales pour faire la lumière sur ces allégations et demander des comptes aux responsables” .
Ledit Comité a, ainsi, jugé l’attitude de l’Algérie comme étant “inacceptable”, l’appelant à “revoir sa position à ce sujet”.
L’Algérie a également démissionné de ses responsabilités internationales, en tant que pays hôte des “réfugiés” des camps de Tindouf, en faveur d’un groupe séparatiste armé, le “polisario”, dont le lien avec les terroristes d’Al Qaida est avéré. En ce faisant, l’Algérie viole la légalité internationale, le droit humanitaire et l’ensemble des résolutions du Conseil de Sécurité.
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Plusieurs rapports internationaux indépendants, attestent de l’état déplorable des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf et des violations systématiques des droits et libertés les plus fondamentaux des populations de ces camps. En effet, ces dernières ne sont pas en mesure d’exercer leurs droits fondamentaux, notamment, le droit à la vie, au mouvement, à l’opinion, à l’éducation et à l’emploi.
Dans ce cadre, plusieurs organisations internationales, dont la Fondation France Libertés et Human Rights Watch, ont appelé, depuis des années, et sans répit, la communauté internationale à inciter l’Algérie à assumer pleinement sa responsabilité historique, politique, juridique et humanitaire envers les “réfugiées” des camps de Tindouf, en autorisant le Haut-Commissariat pour les “Réfugiés” à recenser et enregistrer ces “réfugiés”, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité, en vue de les protéger et s’assurer que l’aide humanitaire qui leur est destinée leur soit acheminée.