Sahara : Le plan d’autonomie, « une piste à étudier » à la table ronde de Genève, estime la Côte d’Ivoire
Le plan marocain d’autonomie constitue « une piste à étudier » lors de la table ronde prévue les 5 et 6 décembre à Genève au sujet du différend régional sur le Sahara marocain, a estimé la Côte d’Ivoire, qui assure la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mois de décembre.
« Nous pensons que la proposition (d’autonomie) faite par le Maroc est une piste intéressante à étudier. C’est le point de vue de la Côte d’Ivoire« , a affirmé l’ambassadeur ivoirien à l’ONU, Leon Kacou Adom, lors d’une conférence de presse lundi à New York.
Kacou Adom, qui présentait le programme de travail du Conseil de sécurité pour décembre, a également formé le vœu que les discussions à la table ronde de Genève aillent « dans la substance ».
« Il faut éviter la politique de la chaise vide« , a insisté l’ambassadeur ivoirien. « Donc, nous souhaitons vraiment que tous ceux qui ont été invités par Horst Kohler (l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara) se rendent effectivement à Genève« .
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« Nous souhaitons également qu’à Genève on prenne le temps d’aller dans la substance afin d’identifier les sources des difficultés, et que, une fois pour toute, on règle le problème« , a-t-il souligné.
« Nous pensons qu’il faut d’abord participer, mais également examiner avec plus d’attention la proposition marocaine d’autonomie qui est de nature à régler la question du Sahara« , a conclu l’ambassadeur ivoirien.
A rappeler que lors de l’adoption le 31 octobre dernier de la résolution 2440 du Conseil de sécurité sur la prorogation du mandat de la Minurso, la Côte d’Ivoire avait réitéré son appui au plan marocain d’autonomie, en affirmant que ce plan constitue « une bonne base de discussions » pour le règlement de la question du Sahara.
« Nous saluons les efforts sérieux et crédibles déployés par le Royaume du Maroc en vue d’œuvrer au règlement définitif de ce différend, dont l’initiative d’autonomie constitue une bonne base de discussions« , avait déclaré Kacou Adom dans l’explication de vote de son pays suite à l’adoption de la résolution 2440.