Sahara : L’élection de Donald Trump pourrait être le parachèvement du dossier

Dans le cadre des développements politiques liés à la situation au Sahara, le rôle de Donald Trump, ancien président des États-Unis, est resté prépondérant. Sa diplomatie audacieuse a contribué à un avancement du dossier, qui en cas de retour à la Maison Blanche pour être parachevé définitivement, a déclaré George G. Lombardi, conseiller du candidat républicain à la présidence américaine.

Lors d’une interview accordée au média Atalayar, revenant sur l’amitié historique qui lie les États-Unis et le Maroc, George G. Lombardi, conseiller du candidat Donald Trump à la présidence américaine, souligne l’importance des liens entre Trump et SM le Roi Mohammed VI, affirmant que « Donald Trump est un ami proche du Roi, car le Maroc est un ami historique des États-Unis. Cette amitié historique va continuer ». Selon lui, la relation mutuellement bénéfique qui unit ces deux dirigeants est fondée sur une volonté commune d’œuvrer pour le bien-être de leurs nations respectives. Cette proximité pourrait se traduire par des avancées significatives pour le Maroc sur la scène internationale, en particulier en ce qui concerne le différend territorial qui l’oppose au Front Polisario.

Interrogé sur la capacité de Trump à réunir les parties prenantes, y compris l’Algérie et le Front Polisario, autour d’une table de négociation, Lombardi exprime sa confiance : « Oui, il pourrait les amener à la table des négociations ». Il affirme que les États-Unis, en tant que puissance économique et militaire, entretiennent des relations privilégiées avec le Maroc, bien plus que d’autres pays de la région. Cette dynamique peut être perçue comme un levier pour encourager les acteurs concernés à s’engager dans un dialogue constructif, afin de parvenir à une résolution durable du conflit.

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Lombardi évoque également de manière préoccupante la menace que représentent les groupes terroristes soutenus par l’Iran, des éléments qui, selon lui, tentent de déstabiliser certaines parties du Maroc. Il prétend que l’arrivée de Trump au pouvoir pourrait inverser cette tendance, amenant une réduction significative des conflits dans la région, et ce, sans avoir à recourir à la force militaire. Cette affirmation témoigne de la confiance que Lombardi place dans les capacités de Trump à restaurer l’ordre et la paix au Sahara.

En parallèle, il aborde l’Initiative royale atlantique, un projet qui offre aux pays africains enclavés un accès moins contraignant à l’océan Atlantique. Selon lui, cette initiative est non seulement prometteuse, mais elle a aussi le potentiel de transformer les économies de toute la région, en favorisant une intégration régionale accrue. Les dirigeants occidentaux et américains auraient été impressionnés par cette approche, soulignant une fois de plus l’importance de la coopération internationale et de la solidarité entre les nations.

Aux vue de ces enjeux, l’élection prochaine de Donald Trump pourrait conduire à une redéfinition des relations entre les États-Unis et le Maroc, avec une attention particulière portée sur la question du Sahara. Le conseiller, George G. Lombardi, met alors en perspective l’avenir des relations diplomatiques, basé sur une amitié historique et des intérêts communs.

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