Sahara: le Maroc recadre le débat au Conseil des droits de l’Homme
La diplomatie marocaine a dû une fois encore remettre l’Algérie à sa place, suite à ses manœuvres répétées visant à détourner les débats du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, en évoquant des allégations tendancieuses sur la situation au Sahara marocain.
L’échec lamentable des détracteurs du Maroc à influencer le Haut-commissariat aux droits de l’Homme sur la question du Sahara ne semble pas, en effet, avoir dissuadé l’Algérie d’orchestrer une campagne désespérée autour de violations imaginaires dans les provinces du sud.
Réagissant à ces manoeuvres, l’ambassadeur représentant permanent du Royaume à Genève, Mohamed Auajjar, a affirmé que le Conseil de sécurité reste attaché depuis 2007 au caractère sérieux et crédible de l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara marocain.
Le diplomate, qui s’exprimait lors du débat du CDH sur le suivi de la mise en œuvre de la Déclaration de Vienne et de son Plan d’action, a souligné l’appréciation positive renouvelée du Conseil de sécurité pour l’initiative d’autonomie, en réaffirmant son caractère sérieux et crédible dans ses résolutions successives.
M. Auajjar a rappelé que l’interaction positive du Royaume avec les dispositions de la Déclaration de Vienne procède de sa politique volontariste et de ses choix stratégiques nationaux, en faveur de la consolidation de la démocratie, le renforcement de l’Etat de droit et la défense des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
« Un engagement constant conforté, à l’échelle internationale, par le rôle actif du Maroc au sein du Conseil des droits de l’Homme et par la coopération avec le Bureau du Haut-commissaire aux droits de l’Homme et les différents mécanismes onusiens des droits de l’homme », a-t-il poursuivi.
La dynamique des réformes démocratiques pionnières, initiées depuis le milieu des années 90, profite à l’ensemble des régions du Royaume, à commencer par les provinces du Sud. En effet, a-t-il expliqué, le processus de développement et de consolidation de la démocratie locale au Sahara marocain se poursuit, depuis son retour à la Mère-Patrie en 1975, avec la participation pleine et effective des populations locales, tant à travers la société civile locale que les organes représentatifs élus au niveau de la région.
L’ambassadeur a dans ce contexte mis l’accent sur l’adhésion des populations des provinces sahariennes aux différentes échéances électorales nationales, régionales et locales ainsi qu’à l’élaboration et la mise en application des programmes de développement dans la région. Cette implication, a-t-il poursuivi, procède de leur attachement indéfectible à leur marocanité et de leur rejet sans appel des discours et des manœuvres séparatistes parrainées par les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.
Bien plus, cette forte adhésion n’a d’égal que l’attachement de cette même population à l’Initiative d’autonomie, en tant que solution consensuelle définitive à même de mettre un terme au différend artificiel sur le Sahara marocain, a ajouté l’ambassadeur.
La marche de développement et d’ouverture des provinces du sud, a-t-il conclu, se poursuit avec détermination et rigueur sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, et avec le soutien unanime de toutes les composantes de la Nation, malgré les gesticulations stériles des ennemis de l’intégrité territoriale qui violent, quotidiennement, les principes qu’ils prétendent défendre et les droits de l’homme de leurs propres citoyens.