Sahara: La RCA dénonce à l’Onu la « position tranchée » de « certaines parties » malgré les efforts de l’Onu et du Maroc
La République centrafricaine a mis en garde, lundi à l’Onu, contre les positions « radicales » dont les conséquences sont « incalculables », dénonçant la « position tranchée » de certaines parties visant à mettre dans l’impasse le différend sur le « Sahara marocain ».
Tenant compte de la spécificité de certains cas, il serait « judicieux d’éviter des prises de position radicale aux conséquences inconnues et incalculables », a déclaré le représentant de la RCA devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’Onu.
« Il s’agit, a-t-il précisé, du différend régional maghrébin sur le Sahara marocain, dont le règlement se trouve dans l’impasse depuis plus de quarante-et-un ans au regard de la position tranchée de certains protagonistes ».
Regrettant le blocage dans lequel se trouve ce dossier, la RCA a pointé du doigt les « manœuvres, obstacles et revirements des autres parties », ce qui a amené le Conseil de sécurité à préconiser depuis 2004, « la négociation d’une solution politique mutuellement acceptable comme le seul et unique moyen de résoudre le différend sur le Sahara ».
Dans ce cadre, la RCA s’est félicitée des efforts du Maroc « qualifiés par le Conseil de sécurité, depuis 2007, de sérieux et crédibles, et qui sous-tendent la proposition marocaine d’autonomie pour la région du Sahara ».
La République centrafricaine a exprimé son soutien au processus de négociations, sous l’égide de l’Onu, « lancé à la faveur de l’initiative marocaine d’autonomie, et rappelle l’appel du Conseil de sécurité à toutes les parties de faire preuve de réalisme et d’esprit de compromis pour le règlement du différend régional sur le Sahara ».
La RCA s’est également félicitée de la décision du Maroc de « réintégrer sa famille institutionnelle africaine, ce qui ne signifie en aucune manière un renoncement à ces droits légitimes, ou la reconnaissance d’une entité fictive dénuée des attributs les plus élémentaires de souveraineté« .