Sahara : Un coup d’éclat politique raté pour Podemos

Un nouvel épisode de provocation politique a été orchestré par un groupe d’eurodéputés espagnols d’extrême gauche, tentant de forcer leur entrée dans le Sahara marocain sous couvert d’une mission parlementaire. Brandissant ostensiblement des drapeaux du Front Polisario, ces députés espéraient une confrontation qui aurait nourri leur rhétorique anti-marocaine.

L’incident survient dans un contexte de tensions alimentées par l’extrême gauche espagnole, notamment Podemos, qui multiplie les actions destinées à fragiliser les relations entre Rabat et Madrid. Sans mandat officiel de l’Union européenne ni mission diplomatique clairement définie, ces députés ont tenté d’outrepasser leur statut en s’attaquant directement aux autorités marocaines. L’objectif était manifeste : provoquer un incident diplomatique et mettre en difficulté les efforts de rapprochement bilatéral entre le Maroc et l’Espagne.

Déjà confrontées à plusieurs tentatives similaires, les autorités marocaines n’ont pas cédé à la provocation et ont simplement refusé l’accès à ces parlementaires, faute d’autorisation préalable. Face à cet obstacle, les députés en question n’ont eu d’autre choix que de rebrousser chemin, laissant derrière eux un nouvel échec dans leur campagne de dénigrement contre le Royaume.

Si l’attitude des eurodéputés espagnols interroge, celle de l’Union européenne suscite également des questions. L’absence de réaction face à ces ingérences répétées alimente une forme de complaisance, laissant ces franges radicales agir en toute impunité. Ce silence est d’autant plus troublant que les positions adoptées par ces députés ne relèvent ni d’une neutralité politique ni d’un véritable souci des populations locales, mais bien d’un alignement idéologique aveugle sur les revendications du Polisario.

Leur parti pris est d’autant plus flagrant que le Front Polisario, qu’ils soutiennent activement, est directement impliqué dans des actes de violence contre des citoyens marocains, à l’image de l’attentat récent à Smara qui a coûté la vie à un jeune homme de 24 ans. Plutôt que de condamner ces exactions, ces députés préfèrent relayer une rhétorique hostile à l’intégrité territoriale du Maroc.

Podemos et la stratégie de la récupération politique

Face à l’échec de cette tentative d’intrusion, Podemos a immédiatement réagi en adoptant une posture victimaire, dénonçant un « scandale démocratique » et appelant à des sanctions contre le Maroc. Cette riposte n’a rien d’innocent : elle s’inscrit dans une stratégie politique visant à instrumentaliser la question saharienne à des fins purement internes.

Le parti d’extrême gauche espagnol tente ainsi de rallier à sa cause une partie de l’opinion publique en exacerbant les tensions diplomatiques. Même au prix d’une ingérence flagrante, Podemos prétend avoir un droit de regard sur la politique marocaine, s’arrogeant une responsabilité « démocratique » qui n’est ni légitime ni justifiée.

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Allant encore plus loin dans la provocation, Podemos a réclamé une rupture des accords agricoles entre l’Union européenne et le Maroc, exigeant que le Front Polisario soit intégré à la gestion des exportations agricoles marocaines. Une mesure aussi absurde qu’irresponsable, qui révèle la volonté manifeste de saboter l’économie marocaine en favorisant un mouvement séparatiste dont l’activisme armé constitue une menace réelle pour la région.

Malgré ces manœuvres, la réalité diplomatique s’impose : la reconnaissance internationale de la souveraineté marocaine sur le Sahara ne cesse de se renforcer, reléguant ces gesticulations politiciennes à une posture marginale. De nombreux pays, y compris parmi les partenaires européens du Maroc, ont pris acte de cette réalité et refusent de s’associer aux provocations menées par certains députés espagnols en mal de visibilité.

Ce dernier incident illustre une fois de plus la volonté obsessionnelle de certains milieux politiques espagnols de parasiter les relations entre Rabat et Madrid. Mais loin de fragiliser la position marocaine, ces attaques répétées ne font que conforter la détermination du Royaume à défendre son intégrité territoriale et à renforcer ses alliances sur la scène internationale. Pour Podemos et ses alliés, la tentative d’ingérence s’est soldée par un nouvel échec cuisant, illustrant la vanité de leur combat politicien.

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