Saison estivale 2024 : 22 plages impropres à la baignade

Pour la saison estivale 2024, le rapport du Programme national de surveillance de la qualité des eaux de baignade et des sables de plage révèle que 22 plages marocaines sont jugées impropres à la baignade, notamment dans les régions côtières de Tanger-Tétouan-Hoceima, Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat, Souss-Massa, et Dakhla-Oued Ed-Dahab. Cependant, les raisons principales incluent les déversements d’eaux usées, la pollution des rivières et une fréquentation accrue sans installations sanitaires adéquates, soulignant ainsi l’urgence de mesures pour restaurer la propreté et la sécurité des zones de baignade.

Le rapport annuel du Programme national de surveillance de la qualité des eaux de baignade et des sables de plage, récemment publié par le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, a révélé une situation préoccupante pour la saison estivale 2024. Selon ce rapport, 22 plages à travers le Maroc ont été classées comme impropres à la baignade. Ces plages se situent dans les régions côtières de Tanger-Tétouan-Hoceima, Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat, Souss-Massa, et Dakhla-Oued Ed-Dahab.

De manière plus détaillée, les plages jugées impropres à la baignade sont les suivantes : dans la préfecture de Salé, la plage de Salé ; dans la préfecture de Skhirat-Témara, la plage d’Aïn Atiq ; dans la préfecture de Mohammedia, la plage de Mannesman ; dans la région de Casablanca, les plages de Grand Zenata, Petit Zenata, Nahla Aïn Sebaâ, Chahdia et Oued Merzeg. À Tanger, les plages Les Amiraux (Playa Blanca) et Tanger Municipale sont également concernées.

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Dans la province d’Al Hoceima, les plages de Calabonita, Quemado, Sabadilla et Torres sont classées comme impropres. De même, dans la préfecture de Tanger-Asilah, les plages de Jbila III, Sidi Kacem et Assilah Port sont touchées. La province de Larache voit ses plages de Petite Plage et Miami affectées, tandis que dans la province de Benslimane, la plage d’Essanawbar (David) est concernée. Enfin, dans la préfecture d’Agadir-Ida-Outanane, la plage d’Aftasse est affectée, ainsi que la plage de Likheira dans la province d’Oued Ed-Dahab.

Face à cette situation, plusieurs raisons expliquant la dégradation de ces plages. Les déversements d’eaux usées non traitées directement dans la mer représentent une source majeure de pollution. Les rivières et ruisseaux pollués qui se jettent dans les zones côtières aggravent également la situation. De plus, la forte présence de baigneurs, souvent sans installations sanitaires suffisantes pour gérer les déchets et les besoins hygiéniques, contribue à la dégradation de la qualité de l’eau.

En outre, le rapport recommande la mise en place de mesures urgentes et efficaces pour assainir ces plages. En effet, cela inclut l’amélioration des systèmes de traitement des eaux usées, la surveillance accrue des sources de pollution, et l’installation d’infrastructures sanitaires adéquates dans les zones de baignade. Cependant, il préconise des campagnes de sensibilisation pour encourager les usagers des plages à adopter des comportements respectueux de l’environnement.

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