Salle comble à New York pour fêter l’exceptionnelle proximité entre l’Islam et le Judaïsme au Maroc
Par Fouad ARIF-.
L’exceptionnelle proximité entre l’Islam et le Judaïsme au Maroc a fait salle comble, jeudi soir à New York, pour plébisciter, dans une ambiance où s’entremêlaient joie et émotion perceptibles, le Maroc de tous les possibles, un Maroc qui montre la voie en ces temps de doutes et de repli identitaire, à la faveur des ressorts profonds et largement consensuels authentiquement ancrés dans l’ADN de la société marocaine.
« Quel autre pays que le Maroc aurait pu réunir au coeur de New York une salle comble pour fêter l’exceptionnelle proximité entre l’Islam et le Judaïsme, dont mon pays est le porte-drapeau le plus emblématique en Méditerranée », a affirmé M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, qui recevait le Prix “Pomgranate Award for Lifetime Achievement”, décerné par la Fédération Sépharade Américaine (ASF).
En effet, l’auditorium du Center for Jewish History de New York a été dans l’incapacité d’accommoder un public nombreux et enthousiaste dans cette ambiance de retrouvailles et de partage d’un passé commun, d’un présent qui montre la voie et d’un avenir qui promet. Pour permettre à tout le monde de suivre une programmation riche et variée, les organisateurs ont dû aménager une salle attenante reliée à l’auditorium via la retransmission en circuit fermé.
L’ambiance est allée crescendo au fur et à mesure que se déployait le programme de cette cérémonie avec des prestations du célèbre chanteur Enrico Macias, qui a puisé dans son riche répertoire pour célébrer la coexistence, la nostalgie et le vivre-ensemble, de la jeune chanteuse koweïtienne Ema Shah venue spécialement de Koweït pour l’occasion, des artistes Neta Elkayam et Amit Hai Cohen, ainsi que du baryton David Serero, qui a entonné magistralement l’hymne national marocain devant une audience qui l’accompagnait dans une ambiance de communion d’une rare intensité.
Cette rencontre a illustré les riches facettes de l’universalité du modèle marocain, qui a été consacrée par la nouvelle Constitution adoptée en 2011, en stipulant que l’identité nationale est une et indivisible, et en insistant que cette “unité, forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie, s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen”.
Dans une déclaration à la MAP, David Dangoor, Président de l’ASF a tenu à souligner que Sa Majesté le Roi Mohammed VI représente un modèle non seulement pour les dirigeants de la région, mais bien du monde entier de par les actions louables que le Souverain a entreprises notamment pour la restauration des cimetières et autres sites juifs à travers le Royaume.
“Sa Majesté le Roi n’a eu de cesse de montrer la voie et est de ce fait un modèle pour les dirigeants non seulement dans la région, mais bien dans le monde entier”, a affirmé M. Dangoor, qui s’est réjoui du fait que le Souverain a bien voulu donner Ses Hautes Instructions pour la restauration des cimetières juifs et autres sites qui préservent l’héritage juif à travers le Royaume.
“Je porte une admiration inégalée à l’égard de Sa Majesté”, a souligné M. Dangoor, qui a fait savoir que “l’ASF célèbre, au sein de notre musée, tout ce que le Souverain a entrepris pour la restauration des sites juifs”.
Selon M. Dangoor, “ce que le Maroc a pu réaliser en termes de coexistence, de reconnaissance de l’histoire et de générosité d’esprit est tout simplement incomparable”.
Cette cérémonie a été marquée par la présence notamment de l’Ambassadeur, Représentant permanent du Royaume à l’ONU, Omar Hilale, du Président-directeur général du Groupe OCP, Mostapha Terrab, du Consul général du Royaume à New York, Mohammed Benabdeljalil, du Responsable de la diplomatie publique à l’Ambassade du Royaume à Washington, Larbi Rmiki, ainsi que de diplomates internationaux accrédités à l’ONU et à Washington, outre des représentants de la communauté juive marocaine en Amérique du nord.