Santé : la tutelle engagée en faveur de l’accès à des soins de qualité
Le Secrétaire général du ministère de la Santé et de la protection sociale, Abdelkrim Meziane Belfquih, a assuré mercredi à Rabat que le ministère est résolument engagé sur la voie de la mise à niveau du système de santé et de l’accès à des soins de qualité, et ce, dans le cadre de la matérialisation du chantier Royal de la généralisation de la couverture sociale.
Dans une intervention lors d’un débat organisé par le groupe thématique chargé de la sécurité sanitaire à la Chambre de conseillers sur »la réforme du système de santé », il a expliqué que la réalisation de cet objectif exige l’implication de tous les départements gouvernementaux, des collectivités territoriales, de la société civile et du secteur privé, outre l’apport des citoyens, des représentations des organisations professionnelles ainsi que la mobilisation de l’ensemble des professionnels du secteur.
Il a fait remarquer, à ce propos, que la réforme du système de santé repose sur quatre fondamentaux; à savoir la qualification des ressources humaines, l’amélioration de l’offre de soins, la création d’un système informatique hospitalier intégré et la bonne gouvernance.
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Concernant la qualification des ressources humaines, il a précisé que cela porte tout particulièrement sur la création d’un statut spécifique propre à la profession de santé tout en conservant les principales dispositions régissant la fonction publique, ainsi que la révision en hausse des salaires (un salaire fixe et un autre variable) et des indemnités pour les professionnels de santé exerçant dans des régions reculées, outre une opération de fusion des ressources humaines exerçant dans le public et le privé dans le cadre d’un partenariat.
Quant à la mise à niveau de l’offre de soins, M. Meziane Belfquih a fait savoir que cela suppose la mise en place d’une carte sanitaire régionale pour mieux tirer profit des investissements publics et privés ou encore la consolidation de la coordination à tous les stades de l’offre de soins et d’hospitalisation et ce, à l’appui du programme de santé régional, outre l’amélioration des conditions de prise en charge des patients via la réhabilitation des hôpitaux publics et la promotion des investissements à travers l’ouverture des capitaux des cliniques, ainsi que l’instauration d’un partenariat public-privé.
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S’agissant du troisième volet relatif à la création d’un système informatique hospitalier intégré, il a indiqué que ce système vise à collecter et à exploiter toutes les informations relatives au système de santé y compris dans le secteur privé, ainsi que le suivi de l’état de chaque patient à travers un dossier médical commun ou encore l’amélioration du système de facturation dans les centres hospitaliers.
Au sujet du dernier volet concernant la gouvernance dans le système de santé, il a estimé que cela vise à instaurer une bonne gouvernance sur les plans national et régional de manière à faciliter la prise des décisions et à favoriser la complémentarité entre l’ensemble des intervenants, soulignant que la réalisation de cet objectif passe par la mise en place d’instances de gestion et de gouvernance, entre autres, la Haute Autorité de Réglementation Intégrée, ainsi que le groupements territoriaux de santé qui bénéficieront de la personnalité morale et l’autonomie financière et dans la gestion des ressources humaines.
Cette rencontre a été organisée en partenariat avec le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Rabat, la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Souissi, ainsi que le Centre interdisciplinaire de recherche en performance et en compétitivité (CIRPEC).
(Avec MAP)