Santé: Le recours aux compétences et à l’investissement étrangers permettra un “transfert de technologie”
L’ouverture sur les compétences et l’investissement étrangers dans le domaine de la santé permettra de bénéficier d’un “transfert de technologie” en la matière, a indiqué l’universitaire et ancien ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales, Abdeslam Seddiki.
La réussite du projet de généralisation de la protection sociale lancé par SM le Roi Mohammed VI dépendra en fait du taux d’encadrement médical des 22 millions de Marocains qui vont bénéficier de la couverture médicale en 2021 et 2022, a noté M. Seddiki dans une déclaration à la MAP.
Il a souligné, dans ce sens, que le recours aux compétences étrangères et à l’investissement étranger présente un “avantage de taille”.
“Tout le monde sait que les techniques médicales évoluent en permanence et parfois à des rythmes plus rapides que dans les autres domaines”, a-t-il fait observer, ajoutant qu’il serait utile que notre pays puisse tirer profit de ces nouveautés au bénéfice du citoyen.
Pour M. Seddiki, “il ne s’agit pas bien évidemment de s’ouvrir à n’importe quel prix et sans conditions. Cette ouverture fera l’objet d’un encadrement strict dans le cadre des cahiers des charges”.
Il a, par ailleurs, relevé que le projet de généralisation de la protection sociale est “bien ficelé” et ne laisse aucune place à l’improvisation.
“Qu’il s’agisse des modalités de gestion et de gouvernance, des moyens de financement et de leur durabilité, de l’offre des soins, de la mise à niveau des structures sanitaires, …rien n’est laissé au hasard”, a-t-il fait remarquer, ajoutant que “nous sommes, par conséquent, en face d’un projet complet piloté par une vision globale”.
C’est un chantier d’envergure qui va introduire des changements profonds sur le mode de vie des millions de Marocains en leur garantissant dignité et bien-être, a-t-il poursuivi.
Ce chantier de généralisation de la protection sociale bénéficiera dans un premier temps aux agriculteurs, artisans et professionnels de l’artisanat, aux commerçants, professionnels et prestataires indépendants soumis au régime de contribution professionnelle unique (CPU), au régime de l’auto-entrepreneur ou au régime de la comptabilité. Il devra s’étendre, dans un second temps, à d’autres catégories dans la perspective de la généralisation effective de la protection sociale à tous les citoyens.
( Avec MAP )