Santé : Une grève nationale de 6 jours dans tous les hôpitaux

En excluant les services des urgences et de la réanimation, tous les établissements nationaux de santé entameront une grève de 3 jours les 11, 12 et 13 juin, suivie d’un autre débrayage les 25, 26 et 27 juin. La Coordination nationale du secteur de la santé déclare sa mobilisation jusqu’à la satisfaction de ses revendications.

“Une marche nationale est prévue après Aïd Al-Adha, de Bab El Had vers le Parlement, à Rabat”. La Coordination nationale du secteur de la santé, regroupant huit syndicats, a averti qu’elle intensifierait son mouvement de protestation en observant une grève nationale de 3 jours les 11, 12 et 13 juin, suivie d’une autre les 25, 26 et 27 juin. Par conséquent, cette action touchera divers aspects des services de santé, notamment les programmes de santé, les unités médicales mobiles, les caravanes médicales, les interventions chirurgicales non urgentes, les examens cliniques spécifiques, le recouvrement des factures, les permanences administratives, les réunions avec l’administration et les sessions de formation.

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Toutefois, la décision du lancement de cette initiative découle du silence persistant du gouvernement face aux revendications des professionnels de la santé, qui a tardé à mettre en œuvre les deux accords signés avec les syndicats et qui continue de mener une politique de surdité, ignorant notamment les revendications légitimes des autorités sanitaires.

Généralement, le non-respect des accords précédemment conclus avec les syndicats. La coordination déclare que la grève se poursuivra jusqu’à ce que les requêtes des professionnels de la santé soient exécutées.

Les groupes syndicaux expriment également leur mécontentement face au “double discours” adoptée par le gouvernement. D’une part, il prétend réformer en profondeur le système de santé et mettre en œuvre une couverture médicale universelle dans la mise en œuvre des projets de sécurité sociale. D’autre part, il a choisi d’éviter les promotions dues aux agents de santé, qui constituaient l’épine dorsale de la réforme. Ces derniers ont été marginalisés.

Rappelons que lors d’une conférence de presse le 21 mai, les représentants de la Coordination ont annoncé l’ouverture d’un dialogue sectoriel en parallèle à la réforme juridique, dans le but de répondre à leurs demandes matérielles et professionnelles. Ce processus avait conduit à un accord préliminaire en février 2022, puis à un accord final en décembre 2023, après des réunions avec une commission ministérielle.

Ces accords couvraient 14 points essentiels, y compris des questions financières et des procès-verbaux détaillés qui ont été signés pour traiter les revendications spécifiques de chaque catégorie professionnelle. Malgré la transmission de tous ces documents à la présidence du gouvernement en janvier 2024 pour décision, le gouvernement est resté silencieux, ignorant les conclusions des négociations qui avaient impliqué de nombreuses réunions.

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