La session d’avril s’ouvre dans une conjoncture particulière, marquée par le parachèvement des grands chantiers de réforme
L’ouverture de la session d’avril au titre de l’année législative 2016-2017 intervient dans une conjoncture particulière, marquée par le parachèvement des grands chantiers de réforme ayant touché plusieurs secteurs structurants, a indiqué, vendredi à Rabat, le président de la Chambre des Conseillers, Abdelhakim Benchamach.
Intervenant lors de la séance plénière marquant l’ouverture de cette session, M. Benchamach a relevé que les réformes conduites par SM le Roi Mohammed VI, ont permis de mettre en avant le modèle unique du Royaume, dans un contexte régional très critique.
Il a aussi fait savoir que l’ouverture de cette session s’inscrit dans le cadre de l’édification institutionnelle visant à garantir la gouvernance démocratique, suite à la nomination du nouveau gouvernement et l’installation de deux nouvelles institutions constitutionnelles, à savoir la Cour constitutionnelle et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, ainsi que dans le cadre des préparatifs du Maroc à son adhésion aux institutions de l’Union africaine.
M. Benchamach a également rappelé que ce contexte est marqué par les attentes du Maroc quant à la question de l’intégrité territoriale, après la nomination du nouveau Secrétaire général des Nations-Unies, qui devra présenter son rapport au Conseil de sécurité sur ce conflit artificiel, avant la fin du mois en cours.
Il a, par ailleurs, souligné qu’à la lumière de ses nouvelles fonctions constitutionnelles, relatives notamment aux politiques publiques, la Chambre a interagi avec le contenu du discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI, à l’ouverture de l’actuelle année législative, établissant un diagnostic précis des dysfonctionnements de l’administration marocaine, lequel sujet sera traité par le groupe thématique chargé de la préparation de la séance annuelle consacrée à l’examen et l’évaluation des politiques publiques et placée sous le thème « Le service public ».
M. Benchamach a, également, salué le travail « sérieux » de la commission de coordination entre les deux Chambres du parlement, à travers l’organisation de rencontres régulières en vue d’unifier la vision dans le traitement des questions d’intérêt commun, notant que cette action a été couronnée par la création d’une commission sectorielle mixte traitant des thématiques définies, dans le but d’aboutir à une coordination et une complémentarité entre les deux Chambres.
Le président de la Chambre des conseillers a, aussi, affirmé que la période inter-sessions a connu une activité intense sur plusieurs niveaux, précisant que sur le plan diplomatique, la chambre a reçu dix délégations représentant des institutions gouvernementales, des parlements et des personnalités étrangères.
Concernant le partenariat et la coopération internationale, la Chambre a intensifié ses activités au cours de cette période avec les différentes instituions, notamment la Fondation Westminster pour la démocratie, la Banque mondiale et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), de même qu’elle a mis en place plusieurs chantiers en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Fondation Konrad-Adenauer-Stiftung et le programme d’appui à la mise en oeuvre de l’accord d’association entre le Maroc et l’Union européenne, pour la création d’un mécanisme de jumelage institutionnel.