Le Sida progresse en Afrique !
La ville sud-africaine de Durban abrite, du 18 au 22 juillet, la 21ème conférence internationale sur le sida. Des scientifiques, des militants de la société civile, des juristes, de nombreux représentants politiques, mais également quelques personnalités, comme le prince Harry ou l’actrice sud-africaine Charlize Theron ont répondu présents à cet événement.
Le syndrome d’immunodéfience acquise « Sida » est le résultat d’un rétro virus appelé « virus de l’immunodéficience humaine » (VIH). Celui-ci peut être transmis par voie sanguine ou sexuelle. Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance, le sida demeure « la première cause de mortalité » chez les jeunes, âgés de 10 à 19 ans, en Afrique.
D’après l’enquête menée par l’UNICEF, auprès de 52.000 jeunes dans 16 pays du monde a révélé que 68% des personnes interrogées ne voulaient pas faire le test du sida, de peur que le résultat ne soit positif. « Le nombre de morts liés au sida parmi les adolescents âgés de 15 à 19 ans a plus que doublé, depuis 2000. Dans le monde en 2015, il y a eu, en moyenne, 29 nouvelles infections toutes les heures » dans cette tranche d’âge, selon l’Unicef.
Selon le directeur exécutif de l’Onusida , Michel Sidibé «En cas de résurgence des nouvelles infections à VIH, l’épidémie deviendra impossible à maîtriser. Le monde doit immédiatement mettre en œuvre les actions requises pour mettre fin au retard pris en matière de prévention.»
Pour mettre fin à cette épidémie, l’objectif serait donc, que, d’ici 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90% des personnes informées de leur statut aient accès à un traitement antirétroviral et enfin que 90 % de celles qui reçoivent un traitement n’aient plus de charges virales détectables.