La situation sécuritaire au Maroc est très stable et largement maitrisée
Toutes les données confirment que la situation sécuritaire dans le Royaume est très stable et largement maitrisée, a affirmé mardi le ministre de l’intérieur, Abdelouafi Laftit.
Répondant à une question sur la situation sécuritaire au Maroc posée par le groupe istiqlalien, le groupe constitutionnel démocratique social, le groupe haraki et le groupe du Rassemblement national des indépendants à la Chambre des Conseillers, M. Laftit a fait savoir que le taux de criminalité portant atteinte au sentiment de sécurité a connu une baisse sensible au cours des quatre dernières années.
Il a fait observer que le taux de criminalité au Maroc, dans ses différentes formes, est l’un des plus bas au monde, en ce sens qu’il ne dépasse pas 21 affaires pour 1.000 citoyens annuellement, un taux qui s’est globalement stabilisé depuis l’année 2015.
Le ministre a évoqué dans ce sens les résultats importants réalisés par les services de sécurité compétents en matière de lutte contre les menaces terroristes qui guettent le Royaume, notant que les performances des services sécuritaires et territoriales est la meilleure illustration des efforts consentis pour renforcer le sentiment de sécurité chez les citoyens et leur confiance dans l’approche sécuritaire adoptée qui a permis de réaliser des résultats hautement appréciés par les citoyens.
Evoquant certaines données sur le terrain, le ministre a relevé que les services de sécurité nationale, à titre d’exemple, ont procédé au cours de l’année 2017 et jusqu’à fin septembre, à élucider 378.974 affaires, sur un total de 420.664 affaires enregistrées, soit un taux de traitement de 92,23 pc, et qui est l’un des meilleurs taux dans le monde. Dans ce cadre, 402.384 personnes ont été déférées devant la justice, a-t-il dit.
Etant convaincu que la lutte contre la criminalité exige l’adhésion de l’ensemble des composantes de la société civile, le ministère de l’intérieur et les services de sécurité s’appuient, dans leur approche, sur l’association des acteurs de la société civile, des élus et des associations des quartiers aux travaux des commissions locales de sécurité, chaque fois que la situation l’exige, a-t-il poursuivi.
Il a été procédé, de même, au renforcement de la coordination et de la collaboration avec les services relevant du ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en vue de poursuivre les campagnes de sensibilisation au sein des établissements d’enseignement, a-t-il ajouté, rappelant les conventions de partenariat signées entre le ministère de l’intérieur et des opérateurs économiques et qui ont permis de lutter contre les crimes qui visaient ces secteurs.