Soldat marocain tué en Centrafrique: Paris condamne l’attaque, réitère son soutien au Royaume dans son engagement au sein des opérations de maintien de la paix
La France a condamné l’attaque perpétrée dimanche à Bangassou en Centrafrique contre un convoi de casques bleus, qui a causé la mort d’un soldat marocain et fait trois blessés, soulignant que les responsables de cette attaque devront être traduits devant la justice.
« Nous présentons nos condoléances à la famille de la victime et aux autorités marocaines », a indiqué le Quai d’Orsay dans une déclaration rendue publique lundi par sa porte-parole Agnès Romatet-Espagne, affirmant que la France soutient le Maroc, durement touché, dans son engagement au sein des opérations de maintien de la paix.
« Cette attaque rappelle la nécessité de progresser rapidement dans la mise en œuvre effective du désarmement des groupes armés », a insisté la même source, faisant savoir que la France réitère son plein soutien à l’action menée par la MINUSCA et ses contingents pour la stabilisation de la RCA et la protection des populations civiles.
« La France soutient les efforts des autorités centrafricaines, de l’Union africaine et des pays et organisations régionales dans le cadre de la feuille de route conjointe pour la paix et la réconciliation en RCA, adoptée le 17 juillet à Libreville », a ajouté le Quai d’Orsay.
Un militaire du contingent des Forces Armées Royales de la Mission Multidimensionnelle de Stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA), a été mortellement blessé lors d’un échange de tir avec un groupe armé anti-Balaka ayant attaqué une patrouille du contingent des FAR de retour d’une mission d’escorte à Bangassou le 23 juillet 2017.
Trois autres militaires de ladite patrouille ont été également blessés dans cette attaque.
L’attaque a eu lieu alors que les casques bleus du contingent des Forces Armées Royales escortaient des camions citernes qui se ravitaillaient en eau dans le fleuve pour les besoins humanitaires de la ville.