«Sommet de la Paix»: le roi Abdallah II dénonce le bombardements à Gaza comme une punition collective et un crime de guerre
Le roi Abdallah II de Jordanie a vivement condamné ce qu’il qualifie de punition collective et de crime de guerre lors de la campagne de bombardement israélienne en cours à Gaza. Ses déclarations ont été faites lors d’un discours prononcé lors du Sommet pour la paix du Caire, présidé par le président Abdel Fattah El-Sisi, rassemblant des dirigeants et des responsables de 35 pays ainsi que de quatre organisations internationales.
Dans son discours, le roi Abdallah II a dénoncé la campagne de bombardements incessants en cours à Gaza, qu’il considère comme une punition collective infligée à une population assiégée et impuissante. Il souligne qu’il s’agit là d’une violation flagrante du droit humanitaire international et d’un crime de guerre.
Le roi Abdallah II exprime également son indignation et sa tristesse face aux actes de violence commis contre les civils innocents à Gaza, en Cisjordanie et en Israël, en affirmant que toutes les vies civiles comptent. Il condamne fermement les attaques contre les infrastructures civiles qui visent à affamer délibérément une population entière en lui interdisant l’accès à la nourriture, à l’eau, à l’électricité et aux produits de première nécessité.
Le roi de Jordanie souligne également le silence mondial entourant les attaques contre les civils à Gaza, estimant que ce silence envoie un message clair selon lequel la vie des Palestiniens compte moins que celle des Israéliens. Il met en lumière le fait que ce silence reflète une application sélective du droit international et que les droits de l’homme sont limités par des frontières, des races et des religions, ce qui constitue un message extrêmement dangereux.
En appelant à la fin immédiate de la guerre à Gaza, à la protection des civils et à l’adoption d’une position unifiée condamnant sans distinction le ciblage de tous les civils, le roi Abdallah II estime que cela est en accord avec les valeurs communes et le droit international. Il souligne que ce dernier perd toute sa valeur s’il est appliqué de manière sélective.
Lors du sommet, le président Abdel Fattah El-Sisi a également prononcé un discours réaffirmant sa condamnation du ciblage de tous les civils innocents et de la punition collective infligée aux 2,5 millions de citoyens de Gaza. Il a également rejeté toute tentative de déplacement forcé des Palestiniens vers l’Égypte, affirmant que cela équivaudrait à une liquidation de la cause palestinienne.
Le président El-Sisi a tenu à rappeler au monde entier la volonté et la détermination de chaque individu du peuple égyptien à ne pas permettre la liquidation de la question palestinienne sans une solution juste. Il a souligné que cela ne se fera jamais aux dépens de l’Égypte.
Cette condamnation internationale des bombardements israéliens à Gaza et l’appel à la fin des hostilités témoignent de la gravité de la situation et de la nécessité urgente de mettre un terme à la violence qui coûte la vie à de nombreux civils innocents.