Sommet de l’UA: Cinq candidats en lice pour la présidence de la commission africaine
L’élection d’un nouveau président de la commission de l’Union africaine (UA) sera l’une des questions centrales lors du 28è sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union que la capitale éthiopienne Addis-Abeba abritera les 30 et 31 janvier.
Cinq candidats sont en lice pour la succession de la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, dont le mandat a été prorogé de six mois lors du 27è sommet africain, qui a eu lieu en juillet 2016 à Kigali, Rwanda.
Les cinq candidats représentant le Sénégal, le Botswana, la Guinée Equatoriale, le Tchad et le Kenya ont défendu depuis le sommet de Kigali leurs candidatures respectives en se rendant dans plusieurs pays africains dans le but d’expliquer leurs visions pour le renforcement de l’action de l’organe stratégique de l’organisation panafricaine.
Cette élection, qui représente une échéance d’une grande importance, devait avoir lieu en juillet dernier à Kigali. Elle a été reportée suite à l’échec de trois candidats en lice, en l’occurrence les ministres des Affaires étrangères du Botswana et de Guinée équatoriale, respectivement Pelonomi Venson-Moitoi et Agapito Mba Mokuy, ainsi que l’ancienne vice-présidente de l’Ouganda, Speciosa Wandira-Kazibwe, d’obtenir les deux tiers de voix.
Pour être élu, un candidat doit recueillir les votes favorables des deux tiers des Etats membres.
Les réunions préparatoires au sommet de l’UA, qui se tient sous le thème « Tirer pleinement parti du dividende démographique en investissant dans la jeunesse », se poursuivent au siège de l’organisation panafricaine.
Le Comité des représentants permanents (COREP) de l’UA a entamé dimanche ses travaux axés sur la préparation de l’ordre du jour du 28è sommet, avec des recommandations pour examen par le Conseil Exécutif de l’UA (25-27 janvier), qui réunit les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’organisation.