Sommet du G7: L’Ukraine ensuite les autres questions
Au sommet du G7, les États membres vont se pencher surtout sur l’aide à l’Ukraine et les sanctions contre la Russie. Mais en ce qui concerne la protection du climat et la politique chinoise, les différences devraient être surmontées au Japon.
Le sommet du G7 organisé cette année par la présidence japonaise du G7 a lieu dans la ville d’Hiroshima, au Japon. L’UE — et le G7 — défendront les principes fondamentaux de la Charte des Nations unies. Pour plus de paix. Et pour une plus grande prospérité.
Le sommet d’Hiroshima est l’occasion pour les dirigeants du G7 de démontrer leur ferme détermination à faire respecter l’ordre international fondé sur l’État de droit et à renforcer leur ouverture vers les pays du Sud.
Les principales questions qui seront abordées au cours des huit séances de travail sont :
- La guerre entre la Russie contre l’Ukraine
- collaboration avec des partenaires internationaux
- désarmement nucléaire et non-prolifération
- résilience économique et sécurité
- climat, énergie et environnement
- alimentation, santé et développement
La présidence japonaise a également invité des dirigeants d’Australie, du Brésil, des Comores, des Îles Cook, d’Inde, d’Indonésie, de la République de Corée et du Vietnam à participer à plusieurs séances de travail pendant le sommet.
La guerre et le climat ont déterminé la réunion du G7 de l’année dernière à Schloss Elmau et ils façonneront le sommet d’Hiroshima. Dans les deux domaines, l’UE se coordonne étroitement avec le club des sept démocraties économiquement fortes – par exemple sur les mesures punitives contre Moscou : restrictions commerciales, embargo pétrolier, gel des comptes.
Mais les sanctions financières n’ont qu’un effet limité et les entreprises contournent les interdictions d’exporter en exportant vers la Russie via des pays tiers.
Reconstruire avec des forces unies
En tout cas, ils le font avec l’aide financière à l’Ukraine et la reconstruction prévue du pays. Lors d’une conférence à Berlin l’automne dernier, le gouvernement fédéral, l’UE et le G7 ont lancé un plan Marshall et mis en place une plate-forme de donateurs.
La tâche est ardue : la Banque mondiale estime les coûts sur les dix prochaines années à environ 370 milliards d’euros. La loi sur la réduction de l’inflation, le programme de subventions de plusieurs milliards de dollars de Washington visant à rendre l’industrie américaine plus respectueuse du climat, suscite également la controverse.
Différentes nuances sont également évidentes dans les relations avec la Chine : les États-Unis exhortent leurs partenaires à adopter une ligne dure dans les relations avec Pékin – tout comme le Japon, qui considère avec une grande inquiétude la présence militaire de son grand voisin dans la région indo-pacifique.
Du point de vue de l’UE, la Chine est un rival systémique, mais aussi un fournisseur et un marché de vente important : l’année dernière, la Chine était le troisième partenaire pour les exportations de marchandises de l’UE et le plus grand partenaire pour les importations de marchandises de l’UE. Pour l’Allemagne, la Chine était le partenaire commercial le plus important de l’Allemagne en 2022 pour la septième fois consécutive.