Statut d’Al Qods : Les manifestations contre la décision américaine se poursuivent
Le Moyen-Orient continue de vibrer au rythme de manifestations condamnant la reconnaissance par l’administration américaine d’Al-Qods comme capitale d’Israël et sa décision d’y transférer son ambassade.
Des manifestants sont ainsi de nouveau descendus dans les rues à Beyrouth, Téhéran et à Ramallah pour exprimer leur rejet de la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël.
Plusieurs milliers de partisans du Hezbollah ont défilé dans le sud de Beyrouth, brûlant le drapeau d’Israël et brandissant des pancartes « Al-Qods est à nous ».
A Téhéran, des portraits de Donald Trump et des drapeaux américains et israéliens ont également été brûlés par des centaines de conservateurs.
Par ailleurs, des dizaines de jeunes Palestiniens ont incendié des pneus et lancé des pierres sur les soldats israéliens à la sortie de Ramallah, en Cisjordanie occupée, et les soldats ont riposté à coups de gaz lacrymogènes, de projectiles en caoutchouc et, sporadiquement, à balles réelles. L’armée israélienne a mené lundi en soirée des frappes et des bombardements contre des positions du Hamas dans la bande de Gaza suite à deux tirs de roquette en provenance de l’enclave palestinienne.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine ont averti, lors d’une conférence de presse deux jours avant la tenue en Turquie d’un sommet de l’Organisation de la coopération islamique au sujet d’Al-Qods, que la décision américaine concernant la ville sainte risquait d’accroître les tensions au Moyen-Orient.
La décision du président américain Donald Trump de reconnaître officiellement Al-Qods comme capitale d’Israël et de transférer l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à la ville sainte a suscité une vague de condamnations au sein de la communauté internationale ainsi que des manifestations à travers le monde.