Les syndicats, partenaire majeur dans la mise en œuvre de la vision stratégique de réforme 2015-2030
Les syndicats constituent un partenaire majeur dans la mise en œuvre de la vision stratégique de réforme 2015-2030, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Hassad.
Lors d’une rencontre avec les centrales syndicales les plus représentatives, M. Hassad a souligné le rôle des syndicats qui ne se limite pas à plaider la cause du personnel pédagogique et administratif, mais vise également à défendre l’intérêt de l’élève et les conditions de sa formation. Évoquant certains problèmes que connait le secteur, comme l’encombrement des classes et le manque d’enseignants dans certains établissements, M. Hassad a assuré que le ministère a suffisamment de temps pour étudier les revendications administratives et sectorielles des cadres pédagogiques, aussi bien au sein du ministère, dans la limite de ses prérogatives, que dans le cadre du dialogue gouvernemental, qui offre le cadre adéquat pour le traitement de ces problématiques.
Il a, dans ce sens, fait savoir que les classes seront équipées de sorte à améliorer les conditions de travail des enseignants et assurer les conditions favorables pour l’apprentissage des élèves, insistant sur l’importance de l’assiduité des cadres pédagogiques et de l’implication de toutes les parties concernées pour relever les défis et surmonter les différents problèmes que connait le secteur de l’éducation.
Le ministre a aussi souligné que dans le cadre des préparatifs pour la prochaine rentrée scolaire, le ministère a appelé les parents à inscrire leurs enfants ayant atteint l’âge de scolarisation, en 1ère année du primaire, avant le 15 juin prochain, et ce dans la perspective d’assurer une chaise à chaque élèves et assurer les conditions favorables pour l’enseignement des élèves.
Cette rencontre a connu la participation des représentants du Syndicat national de l’éducation, relevant de la Confédération démocratique du travail (CDT), du Syndicat national de l’éducation (Fédération démocratique du travail/FDT), de la Fédération nationale des employés de l’enseignement (Union nationale du travail au Maroc/UNTM), de la Fédération libre de l’éducation (Union générale des travailleurs du Maroc/UGTM), de la Fédération nationale de l’enseignement (Union marocaine du travail/UMT) et de la Fédération nationale de l’enseignement (Orientation démocratique). Les représentants de ces centrales syndicales ont salué l’initiative du ministère pour la tenue de cette rencontre et l’ouverture du dialogue et de la communication, appelant à la réforme du système éducatif, à travers le diagnostic des causes de son échec et la recherche de nouvelles bases de départ.
Ils ont aussi souligné l’importance de transformer le discours de réforme à un discours de réconciliation, en se focalisant sur le rôle fondamental des représentants du secteur de l’enseignement dans ce changement, précisant que cette rencontre constitue un signe positif et un pas vers la réforme.
Les syndicats ont, en outre, mis en avant la nécessité de dépasser la crise du dialogue sectoriel et déterminer les véritables interlocuteurs du ministère, rappelant que le dialogue sectoriel des syndicats de l’éducation a été un modèle du dialogue social.
Les participants à cette rencontre ont examiné plusieurs dossiers, portant essentiellement sur la gouvernance dans le secteur, la question des enseignants stagiaires, le règlement des problématiques liées aux ressources humaines, la participation des partenaires dans la réforme de l’école, le statut des professionnels de l’éducation nationale, la question des fonctionnaires dispensés et les dossiers des enseignants vacataires, agrégés, doctorants, ainsi que ceux des directeurs et des enseignants licenciés.