Tan-Tan : Un futur pôle stratégique pour l’exportation de l’hydrogène vert en Europe

Le port de Tan-Tan se prépare à devenir un centre clé pour l’exportation de l’hydrogène vert en Europe. Ce projet de modernisation, dans le cadre de l’initiative Chbika, vise à faire du Maroc un leader mondial de l’hydrogène verts renouvelable.

L’Agence nationale des ports (ANP) a lancé un appel d’offres pour mener une étude de faisabilité technique en vue de la création d’une plateforme dédiée à l’exportation de l’hydrogène vert en Europe, à partir du port de Tan-Tan. Ce projet, intégré au programme « Chbika », vise à renforcer le rôle du royaume dans la production d’énergies renouvelables.

Cette étude devra définir les ajustements nécessaires pour que le port du sud du Maroc puisse accueillir les exportations de l’hydrogène vert et de ses dérivés. Elle abordera également les travaux d’infrastructure à entreprendre, ainsi que les mesures de sécurité et les normes environnementales à adopter.

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Le projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative Chbika, qui a donné lieu à un contrat préliminaire entre le Maroc et le consortium TE H2, regroupant Total Energies, le groupe EREN, Copenhagen Infrastructure Partners (CIP) et A.P. Møller Capital. Ce projet, situé près de la côte atlantique dans la région de Guelmim-Oued Noun, prévoit la production annuelle de 200 000 tonnes d’ammoniac vert destiné à l’Europe, grâce à une technologie d’électrolyse alimentée par des énergies 100 % renouvelables (solaire et éolien), avec une capacité totale de 1 gigawatt, répartie à parts égales entre les deux sources.

Il s’agit d’une première mondiale, car cette installation serait la plus grande au monde, avec une capacité de production de 20 mégawatts via électrolyse.

D’après le groupe Total, ce projet marque la première étape d’un programme de développement plus large visant à établir un centre de production d’hydrogène vert de dimension mondiale. TE H2 et CIP seront responsables de la production d’énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrogène vert et ses dérivés), tandis qu’A.P. Møller Capital se chargera de la gestion du port et des infrastructures associées.

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