TGV : l’espagnole Talgo en pôle position pour réaliser le projet

Le Maroc cherche à étendre son réseau ferroviaire avec de nouveaux trains à grande vitesse, et le projet a pris de l’ampleur en raison de l’organisation potentielle de la Coupe du monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal. Parmi les entreprises bien positionnées pour remporter cet appel d’offres, l’espagnole Talgo se démarque.

Spécialisée dans la production de trains à grande vitesse, Talgo possède déjà une expérience internationale avec des lignes opérationnelles en Arabie Saoudite, en Amérique, en Égypte et dans d’autres pays. En vue de cet appel d’offres, la société espagnole envisage de proposer deux modèles à l’Agence nationale des chemins de fer marocains : l’Avril, pouvant atteindre une vitesse de 380 km/h, et l’EMU, qui peut rouler à 160 km/h.

L’appel d’offres devrait être lancé en 2025, et les entreprises participantes devront se montrer disposées à construire une usine au Maroc pour la production des trains. En outre, le Maroc a exprimé sa volonté d’exporter des trains à l’avenir, transformant ainsi ce projet en une opportunité lucrative pour les entreprises retenues.

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La coopération économique entre l’Espagne et le Maroc a récemment été renforcée lors d’un sommet bilatéral. La construction prévue de la ligne à grande vitesse entre Marrakech et Agadir, qui est également liée au projet, jouera un rôle essentiel dans l’événement de la Coupe du monde 2030, les deux villes étant candidates pour accueillir des matches.

L’Espagne ne sera cependant pas la seule concurrente pour cet accord. La Chine, l’Allemagne et la et la France sont également mentionnées comme des participants potentiels à l’appel d’offres, témoignant de l’intérêt international pour ce projet ambitieux.

La position de l’Espagne en tant que favorite et choix probable pour ce projet est en accord avec deux accords conclus entre les deux pays en début d’année, portant sur les transports et les infrastructures. Ces accords mettent l’accent sur la coopération dans le développement et l’exploitation des opérations et du trafic ferroviaires, y compris les systèmes de maintenance, de conception, de formation et de gestion.

Le Maroc est déterminé à investir environ 350 milliards de dirhams d’ici 2040 pour la construction de 1 100 km de lignes à grande vitesse. Parmi les projets envisagés figure également le très attendu tunnel sous-marin reliant l’Espagne et le Maroc, qui permettrait de réduire considérablement le temps de trajet entre Casablanca et Madrid.

Ce projet de trains à grande vitesse au Maroc offre des opportunités économiques et de développement considérable pour les entreprises participant à l’appel d’offres. Outre la modernisation du réseau ferroviaire marocain, cela favoriserait également la coopération internationale entre le Maroc et les pays participants. Les prochaines années seront décisives pour voir quelle entreprise remportera le contrat tant convoité et contribuera ainsi à la réalisation des objectifs ambitieux du Maroc en matière de transport ferroviaire.

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